Kinshasa, 12 novembre 2023 (ACP).- Des avions de combat israéliens ont frappé des «infrastructures terroristes» en Syrie après des tirs depuis ce territoire vers la partie du Golan annexée par Israël, a-t-on appris dimanche de l’armée israélienne.
«Il y a peu de temps, en réponse à l’attaque en direction du plateau du Golan hier (samedi), des avions de chasse ont frappé des infrastructures terroristes en Syrie», a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.
De son côté, l’OMS a affirmé dimanche avoir « perdu le contact » avec l’hôpital Al-Shifa de Gaza.
L’inquiétude de l’OMS concerne plusieurs hôpitaux de Gaza qui sont soumis à des coupures d’électricité et à des « attaques ». Médecins sans frontières (MSF) redoutent que ces établissements ne se transforment en « morgues » en l’absence de cessez-le-feu.
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est alarmé tôt dimanche d’avoir « perdu le contact » avec ses interlocuteurs au sein de l’hôpital al-Shifa de Gaza, le plus grand du territoire, objet d’« attaques répétées ».
L’armée israélienne avait démenti samedi avoir bombardé cet hôpital et promis d’aider à évacuer les bébés.
Une grande marche contre l’antisémitisme en France
Une grande marche contre l’antisémitisme était organisée dimanche en France, en réponse à l’explosion du nombre d’actes hostiles aux Juifs depuis les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire qui a suivi.
« Pas de tolérance pour l’intolérable », a promis le président Emmanuel Macron dans une « lettre aux Français » publiée samedi soir.
La Ligue arabe condamne les actions « barbares »
La Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont condamné les actions barbares, lors d’un sommet conjoint tenu samedi à Riyad, en Arabie saoudite.
Les dirigeants arabes et musulmans ont condamné les actions « barbares » des forces israéliennes à Gaza, mais se sont abstenus d’énoncer des mesures économiques et politiques punitives à l’encontre d’Israël.
Dans un communiqué, ces organisations ont parlé d’un embargo sur les armes et les munitions contre Israël.
Avant la publication du communiqué, les dirigeants ont pris chacun la parole.
Dans l’ensemble, ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Ils ont aussi été critiques de l’Occident. L’émir du Qatar, le cheick Tamim Al Thani s’est par exemple demandé « combien de temps la communauté internationale traitera Israël comme si ce pays était au-dessus du droit international ».
« Nous observons cette politique de deux poids, deux mesures […]. Je parle des pays qui […] ferment les yeux sur le non-respect par Israël des bases du droit international », a déclaré pour sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane.
ACP/KHM