Sénat : examen mardi du projet de loi de finances rectificative 2024

Kinshasa, 10 novembre 2024 (ACP).- Le bureau du Sénat de la République démocratique du Congo a annoncé, pour mardi, la tenue d’une séance plénière avec deux points à l’ordre du jour, dont l’examen du projet de loi de finances rectificative 2024, dans un communiqué officiel parvenu dimanche à l’ACP.

«L’ordre du jour de cette séance parlementaire prévue mardi à 12 heures, comporte deux points à savoir : l’examen du projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice 2023 et l’examen du projet de loi de finances rectificative du budget 2024», indique le document signé par la sénatrice Néfertiti Ngudianza Bayokisa Kisula, Rapporteure de la Chambre haute du Parlement.

Ces deux sujets venus de l’Assemblée nationale avaient été adoptés lors de la dernière séance plénière au sénat pour être inscrits à l’ordre du jour du calendrier sénatorial. Ils (les deux sujets) ont fait l’objet des échanges parlementaires préliminaires, samedi dernier, au cours d’une séance de travail à huis clos des membres du Bureau de la commission l’ECOFIN du Sénat.

L’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) avait adopté les deux projets de loi, au cours d’une séance plénière tenue jeudi le 17 octobre dernier à Kinshasa.

«Sur une prévision de l’ordre de 32 456,78 milliards de FC, les Recettes du budget du pouvoir central réalisées au terme de l’exercice 2023 sont chiffrées à 29 607,09 milliards; soit un taux de réalisation de 91, 22%. Constituées des dépenses du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux ; les dépenses du pouvoir central prévues à 32 456,78 milliards de FC, ont été exécutées à hauteur de 31 316, 23 milliards de FC; soit un taux d’exécution de 96,49%», avait déclaré au cours de la même plénière Doudou Fwamba, ministre des Finances.

«D’une façon générale, l’accroissement des recettes est imputable à la prise en compte de 1,749 milliards de FC relatif à la négociation du contrat avec la SICOMINES, repartis au titre de royalties à 908 milliards de FC et au titre d’arriérés d’Exim bank capté sur les ressources exceptionnelles à hauteur de 841 milliards de FC. Les appuis budgétaires ont également connu une augmentation tirée essentiellement des emprunts programmes qui sont passés de 267 milliards de FC à 2.102 milliards FC. Les dépenses du Budget général comprennent la dette publique et frais financiers, les rémunérations, les biens, matériels et prestations, les transferts et subventions, les dépenses d’investissement et les dépenses exceptionnelles», avait indiqué, pour sa part, Aimé Boji, ministre d’Etat du Budget. ACP/Célestin Lutete

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