Kinshasa, 16 octobre 2023 (ACP).- L’Organisation de l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) a été appelée lundi, à Kinshasa, à réfléchir sur les mécanismes contraignants contre l’agression rwandaise, dans l’Est de la République démocratique du Congo, à l’ouverture des travaux de la 56ème session du Conseil des ministres de cette organisation. « Il est plus que temps que notre organisation puisse réfléchir sur les mécanismes contraignants devant décourager ce genre de pratiques », a déclaré le Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde sur la question de l’agression à laquelle fait face la RDC. Il a fait savoir que cette agression a entamé l’économie du pays malgré le fait de sa contribution aux économies étrangères, particulièrement celles de la sous-région. « Connaissant votre sens élevé du devoir, je suis convaincu que vous examinerez minutieusement les points inscrits à l’ordre du jour de votre Conseil, notamment le projet d’acte uniforme », a poursuivi le Premier ministre, avant de rassurer que la RDC s’attachera à contribuer au succès des travaux. « En tant que dirigeants, il est de notre responsabilité de veiller à ce que notre organisation continue d’évoluer et de répondre aux besoins changeant de nos économies et de nos citoyens ainsi qu’aux défis liés à la mondialisation », a-t-il ajouté.
Au fil des années, l’OHADA a contribué à l’amélioration du climat des affaires en Afrique en offrant un cadre juridique moderne et transparent, notamment grâce à la cour commune de justice et d’arbitrage de cette organisation qui est au centre d’arbitrage et de médiation. Cette cérémonie d’ouverture a connu la participation des députés et sénateurs, de la ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la RDC, présidente en exercice du Conseil des ministres de l’OHADA, des ministres de la Justice des pays membres de cette organisation, de quelques membres du gouvernement de la RDC, du Secrétariat permanent de l’OHADA, de la présidente de la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA, de la directrice générale ad intérim de l’école régionale supérieure de la magistrature, des experts de l’OHADA, et de plusieurs autres invités. ACP/