Kinshasa, 20 juin 2021(ACP).- Le ministre de la Jeunesse, initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale, Yves Bunkulu, a lancé un appel à tous les partenaires financiers du gouvernement congolais, œuvrant sur l’agenda de la Jeunesse, paix et sécurité, de ne ménager aucun effort pour apporter leur soutien à la jeunesse sur ces deux questions.
Il a lancé cet appel samedi, à Kinshasa, à la clôture de l’atelier de formation sur les instruments juridiques protégeant les jeunes et garantissant leur présence dans la sphère de prise de décisions.
Le ministre Yves Bunkulu a fait savoir que pour donner plus de visibilité à cette question de la jeunesse, paix et sécurité, son ministère a créé, l’année dernière, un mécanisme national devant permettre l’implémentation de la Résolution 2250, en vue de permettre à cette œuvre nouvellement créée de produire le travail de qualité.
«C’est cette structure, qui sera la charnière indéniable du gouvernement pour assumer la charge lui assignée qui est celle de mener un plaidoyer de haut niveau au profit de la jeunesse sur la paix et la sécurité. Cette volonté s’inscrit dans la volonté renouvelée du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, qui met la jeunesse au centre de toutes ses préoccupations», a-t-il insisté.
Le ministre Yves Bunkulu a attiré l’attention sur la gravité de la situation que connaissent les jeunes dans l’Est du pays, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où l’état de siège a été décrété, et où la mise en œuvre de la Résolution 2250 sera la plus sollicitée.
«C’est là aussi que les efforts sur la lutte contre l’impunité et les violences sous toutes leurs formes devront être accentués, en vue de sauver la vie de nos concitoyens, jeunes et vieux», a-t-il souligné.
L’objectif de cet atelier était de renforcer les capacités des jeunes sur la Résolution 2250, l’instrument qui invite les chefs de différentes institutions des Nations Unies à coordonner leurs actions tendant à protéger et à promouvoir la présence des jeunes dans les sphères de prise de décisions.
«Si la Résolution 1325 est très bien connue au travers les plaidoyers menés par les femmes depuis 2003, avec l’idée phare de la parité homme-femme prévue dans la constitution, la question de la jeunesse reste encore au niveau élémentaire», a déclaré le ministre de la Jeunesse
La représentante du secrétaire général des Nations-unies en RDC et cheffe de la Monusco, Bintou Keita, a pris part à la cérémonie de clôture de cet atelier, rappelle-t-on ACP/CL/Fmb/May