(Par Regulis N’KABU)
Kinshasa, 1er novembre 2021 (ACP).- La RDC attend bénéficier des fonds disponibles alloués à la crise climatique, lors de la 26ème Conférence des Parties sur le climat (COP 26) qui se déroulera du 1er au 12 novembre 2021 au sein du Scottish Event Campus, à Glasgow, en Écosse, au Royaume-Uni lors de la COP 26, tel que souhaité par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le Chef de l’Etat a insisté récemment auprès des membres du gouvernement sur l’impératif de mener des actions permettant d’atteindre cet objectif, dans sa communication à la 25ème réunion du Conseil des ministres. La RDC regorge la plus grande partie de la deuxième plus grande forêt du monde, avec près de 30 milliards de tonnes de carbone séquestrées dans les tourbières et une grande étendue de savane à reboiser.
Pour Madame Emily Maltman, ambassadrice du Royaume-Uni, pays qui assume la présidence de la COP 26 avec l’Italie, la République démocratique du Congo devra normalement occuper une position importante au regard de ses atouts et de son engagement dans la lutte contre les changements climatiques à l’échiquier international. Dans la même optique, la vice-Première ministre et ministre congolaise de l’Environnement et du Développement durable, Eve Bazaïba Masudi a fait savoir que la RDC va se présenter comme un pays-solution face aux trois défis qui menacent le monde, à savoir son massif forestier comme une solution aux problèmes de réchauffement climatique, son massif hydroélectrique et ses minerais stratégiques comme une solution contre la pollution.
Les réunions et les discussions entre les différents Chefs d’État et de gouvernement de 197 pays signataires de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) se tiendront au cours de ces assises. La COP 26 poursuit l’objectif de limiter le réchauffement climatique à un niveau inférieur à 2°C et de préférence à 1,5°C par rapport au niveau préindustriel. Elle poursuit également les objectifs visés par les pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030.
Selon le rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le monde reste sur la voie d’une augmentation dangereuse de la température mondiale d’au moins 2,7°C au cours du siècle. Les Etats parties vont présenter leur seconde feuille de route concernant leurs contributions à cet objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Trois catégories de participants appelées “délégués” vont assister à la COP26, notamment les personnes issues des entreprises du secteur privé susceptibles de participer à la 3ème catégorie en tant que représentants d’une organisation observatrice. Les organisateurs de la COP26 se disent assurer de pouvoir atteindre en 2023 l’objectif de 100 milliards USD annuels d’aide des pays riches, gros pollueurs, aux pays pauvres afin de faire face à la crise climatique.
Plus de 100 pays en développement ont formulé des demandes aux pays riches, à savoir : les financements pour lutter contre le changement climatique, les compensations sur les effets qu’aurait engendrés cette menace, ainsi que l’argent pour rendre leurs économies plus vertes.
La COP 26 sera le premier sommet où les pays évalueront les progrès réalisés depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat en 2015. Cet accord, également connu sous le nom d’Accord de Paris, est le plan de match de l’humanité pour éviter une catastrophe climatique.
Il émet l’hypothèse selon laquelle si le réchauffement de la planète continue à dépasser 1,5 °C par rapport aux températures de l’ère préindustrielle, bon nombre des changements subis par la planète seront irréversibles.
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