Démarrage d’un projet de passerelle« Living traces »,  entre Kinshasa et Bruxelles

Kinshasa, 23 mars 2022(ACP)-Kinshasa et Bruxelles, démarrent le  projet culturel de passerelle« Living Traces », qui se tiendra dans les deux capitales entre mars 2022 et mars 2023, a déclaré mercredi le belge  Yves Goldstein, directeur général de Kanal-Centre Pompidou qui porte ledit projet,  lors de l’exposition « Ntonga » à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa (ABA-KIN).

Yves  Goldstein  a indiqué  que « Living  Traces », est un périple, un projet polysémique et multidirectionnel qui traversera les peintures, installations, musiques, danses, films et créations sonores, d’artistes contemporains belges et congolais.

L’exposition Kinshasa « Ntonga » à l’ABA du 22 mars au 22 avril 2022, est l’une des étapes de ce projet  artistique « Living Traces », initié dans le cadre de la mission économique et culturelle du gouvernement régional à Kinshasa, impliquant des différents partenaires, des artistes et des  commissaires complices.

Récompenser en ayant en tête et à cœur les traces de l’histoire coloniale

Beaucoup d’artistes congolais et belges, sont conviés à ce projet, qui  selon Yves, est un état des lieux, une échappée artistique sur la durée qui prend son temps et marque le début d’une réflexion au cours de laquelle il faudra déconstruire, dialoguer, récompenser en ayant en tête et à cœur les traces de l’histoire coloniale et l’élan vivace de créer des récits communs, respectueux et partagés.

Pour lui, « s’y intéresser, c’est assumer l’indispensable inscription de l’art, des artistes et des lieux de culture dans le débat actuel autour de l’héritage colonial et du travail de décolonisation qui l’accompagne ».

Le point de départ, a-t-il relevé, est une réflexion sur les 60 ans de l’indépendance de la RDC, en jetant  un regard à la fois sur le passé et le présent de la RDC et ses liens avec la Belgique.

Les concepteurs du projet explorent l’héritage colonial et son impact, en s’interrogeant   sur « qu’est –ce qui demeure vivant, présent aujourd’hui dans ces deux pays »a-t-il ajouté.

Il a poursuivi que « conscients que le travail sur les traces vivantes n’est pas univoque et que l’appropriation de l’héritage colonial se traduit par de multiples aspects, tant émotionnels que militants, nous avons pris le parti de laisser s’exprimer toutes ces voix et de permettre une plateforme d’échanges , de dialogue et d’expressions qui ont permis de construire le projet ». ACP/Kayu/OB/KJI/KMT/KAF

 

 

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