Kinshasa, 24 janvier 2021 (ACP).- Le chef d’état-major de l’armée espagnole, le général Miguel Angel Villarroya, a démissionné samedi après avoir été accusé la veille d’avoir reçu, ainsi que d’autres officiers de haut rang, une première dose du vaccin anti-COVID-19 en violation du protocole, ont annoncé dimanche les médias étrangers, citant une communiqué du ministère de la défense de ce pays.
Les sources indiquent que communiqué publié par le ministère espagnol de la Défense, précise que le général Villarroya a présenté sa démission à la ministre espagnole de la Défense Margarita Robles dans une lettre dans laquelle il a déclaré qu’il démissionnait pour « préserver l’image des forces armées ».
Il a ajouté qu’il s’était toujours « efforcé de servir d’exemple à ses subordonnés et de faire ce qu’il fallait », et que bien qu’il n’ait « jamais tenté de profiter de privilèges injustifiables », certaines de ses décisions « portent atteinte à l’image publique des forces armées ».
La controverse sur des officiers de haut rang bénéficiant de la vaccination alors qu’ils ne faisaient pas partie d’un groupe à haut risque a été rendue publique vendredi, ce qui a incité la ministre de la Défense à demander un rapport sur l’événement. ACP/CL/May