Kinshasa, 04 mars 2022(ACP).- Le secrétaire général à la Recherche de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), le Pr Antoine Tshimpi Wola Yaba a présidé, vendredi dans la salle des promotions Mgr Luc Gillon, au nom du recteur, des journées scientifiques axées sur « la portée et les implications de l’arrêt du 09 février 2022 rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) sur l’affaire des activités armées de l’Ouganda sur le territoire de la RDC.
Le Pr Tshimpi qui a salué la tenue de ces assises de deux jours sur ce thème d’actualité en vue d’apporter des propositions au gouvernement congolais, a indiqué que la RDC a eu gain de cause sur le verdict rendu par la Cour internationale de justice exigeant l’Ouganda de payer 325 millions Us à la RDC.
Après cet arrêt rendu, a souligné le Pr Tshimpi, devra suivre d’autres étapes en vue de son exécution, d’où la nécessité d’échanger sur cette question par des experts du département de droit international et des relations internationales de la faculté de droit et des chercheurs d’autres universités du monde ainsi que des étudiants.
Dans le cadre de l’organisation de grandes conférences de ce genre, l’UNIKIN prévoit une autre conférence sur la situation de l’Ukraine et la Russie, a-t-il dit.
Six thématiques sur l’indemnisation des victimes
Six thématiques autour de cet arrêt du 09 février 2022 rendu par la Cour internationale de justice ont été développées au cours de la première journée de ces assises en présentiel et par vidéoconférence par les professeurs Auguste Mampuya et Monique Chemillier-Gendreau de l’Université Paris Diderot (France), François Bokona, Néhémie Mwilanya et Jacques Mbokani Bateghana de l’Université de Goma et le chef de travaux, Sylvain Lumu Mbaya.
Ils ont évoqué le droit de l’indemnisation des victimes de crimes de masse en jachère, certaines carences du droit international, les perspectives de mise en exécution de cet arrêt
à la lumière du droit et de la pratique internationale, les dits et les non-dits des négociations diplomatiques entre parties à l’arrêt de la CIJ du 19 décembre 2005 en rapport avec la question des réparations.
L’évaluation financière des dommages résultant des atteintes des personnes à la lumière de l’arrêt du 09 février 2022 et les perspectives d’indemnisation des victimes dans le continuum de l’arrêt de la CIJ du 09 février 2022, font aussi partie des thématiques abordées par ces intervenants.
Sept autres thématiques feront l’objet samedi, des échanges de la deuxième journée.
Le président de la Cour constitutionnelle, le Pr Kaluba Dibwe a pris part à cette première journée scientifique. ACP/Kayu/RNL/NIG