Kinshasa, 08 juillet 2024 (ACP) -. Quatre sénateurs français séjournent à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour des échanges avec leurs homologues congolais, a-t-on appris, lundi de source diplomatique.
» Je suis à la tête d’une délégation de quatre sénateurs français qui sont venus dans le cadre de Groupe d’amitié France-RDC pour échanger avec nos homologues du Senat congolais, et renforcer la relation d’amitié; et nous ouvrons cette semaine de travail par des échanges avec la ministre d’État aux Affaires étrangères « , a déclaré Guillaume Chevrollier, président du Groupe d’amitié France-Afrique Centrale, à l’ issue des échanges avec Thérèse Wagner Kayikwamba, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la RDC.
Et d’ ajouter : » Nous avons échangé sur la relation entre la République démocratique du Congo et la France et sur la situation du pays par rapport aux provinces du Nord, et également sur la coopération Franco- Congolaise « .
Répondant à une question sur les aspects de la coopération abordés avec la ministre d’État, le sénateur français a réagi en ces termes : « Nous avons abordé les aspects d’un engagement de la France en RDC, une volonté de régénérer les liens d’amitié entre les deux pays. Nous parlementaires français, un groupe important du Senat français, nous venons pour apprécier les réalités congolaises et en faire état dans le débat national français pour mettre en lumière les difficultés, notamment sur le plan sécuritaire dans la province du Nord de la RDC qui préoccupe beaucoup la France « , a-t-il souligné.
Le sénateur français a également donné la position de la France, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU sur la pression sur le Rwanda pour qu’ il cesse d’agresser la RDC, le sénateur français a réagi en ces termes : « C’est justement le sens aussi de ce déplacement des parlementaires pour apprécier les réalités et les mettre en discussion. Nous ne sommes pas indifférents à tout ce qui se passe ici, nous venons pour entendre, écouter, essayer de comprendre certaines situations pour parler dans le débat national, et faire aussi de sorte qu’on en parle davantage au niveau international pour que cesse ce conflit pour qu’il y ait apaisement, qu’il y ait la paix nécessaire pour le développement ».
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