Kinshasa, 07 avril 2024 (ACP)-Les enjeux du processus de numérisation et sa mise en œuvre ont été examinés vendredi lors de la réunion de prise de contact de nouveaux membres du Conseil d’administration des Instituts supérieurs techniques, artistiques et technologiques (CAISTAT) à Kinshasa, en République démocratique du Congo ( RDC).
« La cérémonie d’aujourd’hui concerne essentiellement la présentation du nouveau secrétaire permanent et du collège des conseillers du CAISTAT (…) et une présentation technique (par chaque Etablissement)sur la numérisation », a indiqué le professeur Adelbert Otshomampita, vice-président du CAISTAT.
Ces échanges d’expériences ont eu lieu à l’ex-Institut supérieur de Commerce avec des comités de gestion des Etablissements suivants: la Haute Ecole de Commerce(HEC), l’Académie des Beaux-Arts (ABA), l’Institut supérieur d’architecture et d’urbanisme (ISAU), l’Institut supérieur des arts et métiers (ISAM), l’Institut national des arts (INA), l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA), l’Institut supérieur de statistique (ISS) , l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM) et l’Institut national du bâtiment et travaux publics (INBTP).
Les enjeux de numérisation liés notamment aux délibérations, aux évaluations ,aux inscriptions et à la digitalisation de la gestion académique, administrative et financière ainsi qu’à l’enseignement à distance ont été au menu de leurs discussions.
Pour un plan de gouvernance locale des établissements
La nécessité d’élaborer un plan de gouvernance locale des Instituts supérieurs techniques, artistiques et technologiques devant servir d’ outil de travail , de management et à présenter aux partenaires, a été particulièrement évoquée lors de cette rencontre.
« Un plan de gouvernance locale (…) devra être élaboré comme outil de travail, de management et de présentation aux partenaires », a fait savoir le professeur Arthur Yenga Maombe, nouveau secrétaire permanent du CAISTAT, dans son intervention.
Il a indiqué en outre « la nécessité de construire ensemble ce plan de gouvernance locale issu de la grande vision de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), celle de la réforme des Etablissements afin de former des cadres compétents dont le pays a besoin pour son développement durable ».
Arthur Yenga a insisté sur le basculement de chaque Etablissement dans la numérisation, « l’une des conditions essentielles pour la réussite de la réforme à l’ESU ».
Ces Etablissements du secteur technique ont échangé enfin, au cours de leur réunion, autour des questions ayant trait notamment à la formation de qualité, au fonctionnement du troisième cycle, à l’administration transparente ainsi qu’à la lutte contre les antivaleurs.
ACP/