Kinshasa, 21 mai 2023 (ACP).- La bonne passation des épreuves hors-session de l’Examen d’Etat 2022-2023 clôturées samedi, a prouvé l’évolution positive du système éducatif à l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP dimanche du ministère concerné.
« Cette réussite évaluative représente pour moi une fierté que vous arriviez à réaliser un travail de qualité pour la bonne marche du système éducatif congolais », a souligné le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, au cours d’une réunion d’évaluation tenue dans son cabinet.
Le ministre, de retour d’une mission en Europe, s’est dit satisfait de la réussite de cette première phase, après avoir reçu le rapport sur le déroulement des hors-session, du 08 au 20 mai 2023, sur toute l’étendue du territoire (la dissertation, le français oral et le jury pratique) , présenté par l’Inspecteur général de l’EPST, Jacques Odia. Dans cette optique, la vice-ministre de ce secteur a souligné que tout a été mis en œuvre pour que les candidats passent cette première phase partout, même dans la partie Est de la RDC .
Des mesures de rapprochement des centres où règne l’insécurité notamment dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, voire dans la commune de Maluku vers Mbakana et Kwango (de suite de conflit communautaire Teke et Yaka ), ont été prises. 985.497 candidats inscrits aux épreuves de hors-session ont ainsi passé leurs épreuves de dissertation, français oral et jury pratique, dont 140.800 dans la capitale.
Bon déroulement des épreuves dans la capitale
A Kinshasa, chaque directeur provincial a supervisé le déroulement à travers des visites d’itinérance dans quelques centres. Cette politique de proximité a donné du réconfort aux élèves afin de les encourager à mieux travailler.
dans la province éducationnelle de Lukunga, l’inspecteur principal provincial, Pierre Kabianda a mentionné que 39.000 candidats ont été retenus pour lesdites épreuves, avant de déplorer le retard de paiement des frais de participation et la méconnaissance des centres par les candidats autodidactes.
« Sur ce, j’ai pu faire la ronde dans près de 20 centres pour m’en assurer comme Bosangani, Boboto, Athénée de la Gombe etc… où mon équipe et moi avons pris le soin d’afficher les noms et appartenance de centre pour éviter la confusion au près des finalistes », avait-il déclaré.
Pour la province éducationnelle de Funa, l’on avait enregistré 61069, selon le directeur Robert Kongi. « Nous avons pris soin de tout organiser en amont pour éviter le désagrément au moment où les élèves sont concentrés à leurs épreuves, raison pour laquelle nous n’avons enregistré aucun incident majeur », avait-il dit.
Il a, à cet effet, supervisé quelques centres dont le Lycée Matonge, Boyokani, Mpiko.
De son côté, la directrice de la province éducationnelle de Mont-Amba, Astride Nambuyi, a révélé que 34.000 finalistes inscrits ont passés leurs épreuves dans sa juridiction.
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« J’ai effectué la ronde pour m’assurer que tout allait bien. Heureusement le constat était satisfaisant », a-t-elle dit.
Dans la province éducationnelle de la Tshangu, le directeur Jean Marie Mvuzi Mbemba a plutôt ciblé les écoles à problème, pour les avertir sur la hausse des frais exigés, et veiller sur les antivaleurs.
Il avait visité, notamment, les écoles St Barthélémy et collège Boboto de Masina, Pathy Mubenga de Kingasani, complexe Scolaire trésor mais aussi le collège Bonsomi.
Quant à la province éducationnelle du Plateau qui a enregistré 11.225 candidats à l’édition 2022-2023, le directeur Clément Mukanya s’est s’imprégné du déroulement des épreuves, à travers notamment les centres délocalisés de Mbakana ,Mampu pour DAIPN et Maluku 3 où certains finalistes ont été internés pour des raisons de sécurité. ACP/Life