Finances : l’amélioration de la mobilisation des ressources publiques parmi les résultats enregistrés

Bruxelles, 26 octobre 2023 (ACP).- L’amélioration de la mobilisation des ressources publiques compte parmi les  résultats enregistrés par l’Inspection générale des Finances (IGF) en RDC, a révélé M. Jules Alingete Key, inspecteur chef de service, au cours d’une conférence tenue jeudi à l’Université libre de Bruxelles, en Belgique.

« L’amélioration de la mobilisation des ressources publiques, l’accroissement du budget de l’État pour les exercices 2021, 2022 et 2023 et la reconquête progressive de la crédibilité internationale du pays en matière de lutte contre la corruption sont quelques résultats enregistrés par l’IGF », a noté l’inspecteur général des Finances.

La restauration de la peur du gendarme dans la gestion de la chose publique, le lancement des grands travaux d’infrastructures sur base des ressources propres de l’État et la relance progressive de la croissance économique sont autant d’autres résultats obtenus grâce aux différentes actions menées par l’Inspection générale des Finances, a-t-il ajouté.

Pour y parvenir, l’IGF a dû compter sur une volonté politique ferme exprimée par le Chef de l’État, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de lutter contre les réseaux maffieux, la mise en place des structures de contrôle dans la lutte contre la criminalité financière et l’existence d’un système répressif efficace grâce à un appareil judiciaire outillé, intègre et motivé.

Intervenant sur « Les avancées de la lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance publique en RDC », il a estimé que : « la corruption constitue un véritable suicide collectif », du fait qu’elle hypothèque l’avenir de millions de compatriotes ».

La peur du gendarme, dont reflète notamment l’IGF, selon lui, a permis à ce que la RDC soit en mesure de reconquérir sa crédibilité sur la scène internationale, passant de la zone rouge à la zone orange en matière de corruption et d’incivisme fiscal.

Jules Alingete Key avait décrit auparavant l’état dans lequel se trouvait la RDC à l’accession de Félix Tshisekedi au pouvoir en 2019 : « l’incivisme fiscal généralisé, la fraude à grande échelle sur le plan fiscal, douanier et minier, la recherche effrénée du profit personnel par tous les agents publics, la surfacturation des marchés publics, la faible traçabilité de la dépense publique ainsi que l’indiscipline budgétaire ».

« Le pays a été condamné à la régression par ses propres fils, car lorsque des gens détournent 80% des fonds alloués à un projet, il est illusoire de prétendre à développer un pays », a-t-il encore expliqué, avant de solliciter l’accompagnement de la diaspora et des partenaires de la RDC dans cette lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance en RDC. ACP/KKP

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