Guerre dans l’est :les troupes de la SADC  contre toute menace de la paix

Kinshasa, 4 janvier 2024 (ACP).– La mission militaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo (SAMIDRC), déployée depuis  décembre, est déterminée à s’attaquer à toute menace de la paix dans l’est du pays, selon son communiqué signé jeudi à Gaborone (Botswana).

« Toute attaque armée perpétrée contre l’un des Etats parties sera considérée comme une menace à la paix et à la sécurité régionale et fera l’objet d’une action collective immédiate », a-t-on lu.

Cette Mission a été déployée le 15 décembre 2023 à Goma, au Nord-Kivu (est du pays) en commençant par le contingent sud-africain, « pour aider le gouvernement de la RDC à restaurer la paix et la sécurité dans l’est du pays, qui a connu une multiplication des conflits et l’instabilité provoquée par la résurgence des groupes armés ».

Il s’agit, a-t-on précisé dans le texte,  d’une  réponse régionale pour faire face à la situation qui y prévaut  « avec  les Républiques du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la République-Unie de Tanzanie en plus des  Forces armées congolaises »

Le général de division sud-africain Monwabisi Dyakopu assure le commandement de  la  force de la SAMIDRC .

« Le déploiement de cette force a été approuvé par le Sommet extraordinaire  des chefs d’État et de gouvernement de la SADC tenue à Windhoek, République de Namibie, le 8 mai 2023, comme réponse régionale pour faire face à la détérioration de la sécurité en RDC, pays membre », a-t-on expliqué.

Pour la SAMIDRC, « ce déploiement est conforme au principe d’autodéfense collective et d’action collective énoncé dans le Pacte de défense mutuelle de la SADC (2003) ».

Les troupes de la SADC remplacent dans la partie orientale de la RDC, celles de la Communauté de l’Afrique de l’est (EAC) jugées complaisantes avec l’agresseur rwandais et ses supplétifs du M23 par le gouvernement congolais.

Le contingent kenyan a été le dernier à quitter les localités du Nord-Kivu occupées par les terroristes du M23, après le Sud-Soudan, le Burundi et l’Ouganda. ACP/C.L.

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