INPP : le personnel salue le dynamisme de l’Adg sortant

Kinshasa, 06 août 2021 (ACP).- Les agents et cadres de l’Institut national de préparation professionnel (INPP), ont salué le dynamisme et les actions de l’Adg sortant Maurice Tshikuya, depuis son arrivé à cet institut, mardi, à l’issue de la cérémonie de remise et reprise organisée au siège administratif dudit institut, situé à la 6ème rue du quartier Industriel, dans la commune de Limete, a constaté l’ACP surplace.

Plusieurs syndicalistes de l’INPP abordés sous le sceau de l’anonymat ont attribué à Maurice Tshikuya la revalorisation de l’INPP, une structure étatique que ce dernier a trouvée abandonné et presque en voie de disparition.

«À l’avènement de Tshikuya, l’INPP était une entreprise en banqueroute, un canard boiteux avec 19 dollars dans ses caisses et des découverts bancaires dans toutes les banques, 49 mois d’arriérés de salaires à l’intérieur et 11 mois à Kinshasa. Après environ 15 ans de dur labeur, l’opérateur public de la préparation et formation professionnelle figure dans le peloton des entreprises publiques viables et fiables avec zéro retard de salaires sur l’ensemble du territoire, 57.000 diplômés dans divers métiers contre 1980 entre 1964 et 2007, 1534 emplois créés et bien rémunérés. Avec Tshikuya, l’INPP est passé de 8 centres sans abris contre 40 soit 32 centres créés et construits aujourd’hui. La trésorerie trouvée à 19 dollars a bondi à plus 2 millions de dollars », a déclaré l’un des syndicalistes.  

Et d’ajouter : «Aucun dirigeant d’entreprise ne saurait attirer des partenaires sans donner les assurances d’une gestion saine et efficiente. Aucune entreprise ne saurait recevoir les financements de la disciplinée Agence française de développement -AFD- ou de la rigoureuse Agence japonaise de développement -JICA- sans consentir à promouvoir la transparence et s’ouvrir à des audits», a déclaré autre syndicaliste, ajoutant que «Tshikuya s’en va de la manière que l’on sait mais ses exploits parlent à sa place».

Une autre source renseigne que Tshikuya, dans le cadre du projet avec l’Agence française de développement -AFD-, l’INPP a connu les audits des cabinets sérieux, notamment Delotte et KPMG. Pendant la même période, l’IGF a contrôlé deux fois les livres comptables de cet établissement public sans trouver à redire.

Affluence des partenaires à l’ère Tshikuya

La rigueur imposée dans la gestion a mis l’AFD en confiance au point d’engendrer un projet costaud au bénéfice de la jeunesse et des travailleurs de la République démocratique du Congo, a fait observer d’autres sources. Le premier objectif de ce projet a visé à poursuivre les activités en faveur du renforcement des services administratifs et financiers et de communication externe lancées au niveau de la Direction générale de l’INPP, à s’attacher également au renforcement technique et administratif des Directions provinciales pour favoriser leur autonomisation progressive.

En effet, l’augmentation des effectifs et la modernisation de ses infrastructures ont imposé à l’INPP un saut qualitatif majeur en termes de gestion et de management. Le projet AFD a appuyé d’une part la construction des centres ultramodernes de Matadi et prochainement Boma dans le Kongo Central, et de Bukavu au Sud-Kivu en complément des activités prévues dans le premier volet d’appui. D’autre part, ce programme a favorisé l’érection des centres ultramodernes de Mbandaka à l’Equateur et Goma au Nord-Kivu.

Selon l’AFD, «le choix a été fait de cibler à la fois des régions et Directions provinciales dynamiques et porteuses -Kongo Central et Kivu- et des zones enclavées -Equateur, où l’offre de formation est quasi-nulle et les perspectives de développement économique ne sont pas immédiates-, dans le double objectif d’appuyer le développement économique et des secteurs porteurs mais également de répondre aux enjeux de cohésion sociale et d’intégration régionale en assurant un accès aux formations dans toutes les provinces et développant les liens entre les provinces».

Les parties sont tombées d’accord pour que cet appui permette de poursuivre la dynamique d’amélioration de la qualité de l’offre de formation de l’INPP en lien avec les besoins de l’économie formelle et informelle, et en réponse à la demande sociale de publics diversifiés. Le projet a prévu la création par l’INPP d’un fonds d’innovation qui catapulte l’INPP dans une stratégie d’innovation en matière de formation professionnelle et d’encourager et appuyer les initiatives prises au niveau local par ses entités.

Tshikuya a consacré les mêmes énergies dans les négociations et la collaboration avec le Japon. La JICA a mis en œuvre une coopération globale visant à la fois le Projet de coopération technique pour le renforcement des capacités en pédagogie des formateurs de l’INPP à la Direction provinciale de Kinshasa; l’aide financière non remboursable pour le «Projet d’aménagement de la Direction provinciale de Kinshasa et l’envoi d’un conseiller en formation professionnelle pour le renforcement des capacités de la Direction générale de l’INPP.

Cette autre coopération exemplaire a concerné principalement pour la ville de Kinshasa et Lubumbashi, à la demande de l’INPP pour sa Direction provinciale du Katanga, qui a la responsabilité de développer les ressources humaines des entreprises au centre des entreprises minières, dans le Grand Katanga. Sur la base de cette situation, le gouvernement de la République avait demandé un «Projet de renforcement des capacités de l’Institut national de préparation professionnelle» pour l’application de la capacité de l’INPP à former les ressources humaines en fonction des besoins des entreprises.

La JICA a mené, selon son propre témoignage, une enquête pour confirmer la nécessité et l’efficacité de ce projet en juillet 2014. Elle a mené une autre enquête pour confirmer la ressource du pays tiers en octobre 2014, puis finalement, elle a signé un accord en fonction du compte-rendu des discussions le 6 novembre 2014. Cette coopération menée par Tshikuya a abouti à la construction des bâtiments ultramodernes à Kinshasa et à Lubumbashi. «Ces œuvres restent inoubliables pour nous ses anciens collaborateurs. Il a su marqué de son empreinte l’histoire de l’INPP et faire ce que nul autre n’avait réussi à faire avant lui. Sous son règne, l’INPP a produit les meilleures réalisations de son histoire», a fait savoir ce syndicaliste reconnaissant, demandant à la communauté nationale de lui en savoir gré.

« Depuis l’indépendance de la RDC, une entreprise qui était en état de cessation de paiement de salaire et sans bâtiment, sans bureau. J’ai hérité d’une situation catastrophique, 49 mois d’arriérés de salaire à l’intérieur du pays, et 11 mois à Kinshasa. Je vous laisse une structure tout à fait moderne et je suis fier du travail abattu. Sur huit centres de formation sana abri, je vous laisse 41. INPP formait à peine 19.000 aujourd’hui 57 milles », a laissé entendre Tshikuya lors de la cérémonie de remise et reprise. ACP/CL/JLL

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