Kinshasa, 07 août 2023 (ACP).-Le président de la Fraternité kinoise, Alain Bussy Wasso, a plaidé pour l’instauration d’une structure pour la gestion des nouvelles infrastructures sportives, a-t-il confié, lundi, à l’ACP, au lendemain de la cérémonie de clôture des 9èmes Jeux de la Francophonie, organisés à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
« Pour l’avenir, la mise en place d’une structure s’impose pour de la gestion future de nouvelles infrastructures sportives pour leur maintenance », a déclaré le président de cette association sans but lucratif nationale qui réunit de nombreux sportifs du pays et de toutes tendances.
« Le constat général qui s’est dégagé, est que ces 9èmes Jeux de la Francophonie ne sont pas passés inaperçus aux yeux des personnes avisées que nous sommes. L’organisation à Kinshasa de ces olympiades de l’univers francophone doit être sujette à des cogitations pour l’avenir du secteur des sports en en RDC », a-t-il dit.
« Le fait que notre pays s’est confronté avec d’autres nations a créé une émulation à pouvoir organiser comme il se doit. Cela devra permettre aux congolais de mettre en place une structure à même de garantir la maintenance de ces infrastructures sportives. Celles-ci ne peuvent, en aucun cas, devenir un gâchis quelques mois seulement après la première et enrichissante expérience du genre qui est passé pour un coup de maître », s’est exprimé Alain Bussy Wasso de la Fraternité kinoise, une association qui fait l’actualité au moment de grands rendez-vous sportifs, après la ronde effectuée dans les différents nouveaux sites.
Et d’ajouter : « Nous avons retenu que la RDC a organisé un événement multidisciplinaire de taille. Si notre mémoire ne nous trahit pas, en référence à l’histoire de notre pays sur le plan sportif, nous dirons que les 9èmes Jeux de la Francophonie a constitué le plus grand événement sportif avec le combat international de boxe mondiale entre deux américains, Mohamed Ali et George Foreman. C’est un événement de notoriété mondiale et internationale que la RDC a organisé, de cette manière et de cet acabit, dans toutes les disciplines sportifs, de tous les pays ayant en commun l’usage de la langue française.
« Tout ce qui a été mis en place en termes d’infrastructures, s’est érigé un acquis plus qu’important pour notre pays. C’est acquis dont tout Congolais digne de ce nom et patriote devra bien se frotter les mains. Certes comme toute œuvre humaine ne peut être parfaite de bout en bout, les quelques ratés constatés ici et là ne peuvent le dépouiller de sa vraie valeur dans la face du monde », a souligné Alain Bussy avec un coup d’œil dans le rétroviseur tout en se projetant dans le futur.
« A ce stade, nous devons avoir deux points extrêmes de la marche parcourue par la RDC, dans les annales de son histoire. Aussi devra-t-on jeter un regard torve du lieu d’où vient la RDC sur le plan sportif et où va-t-il, en tant que pays qui n’a jamais organisé de tels événements, il y a lieu d’en être fier », a dit Alain Bussy, un férus du sport-roi qui ne peut s’empêcher d’émettre avis personnel sur les autres disciplines pratiquées au pays.
« Quand on a suivi les péripéties de différents reportages des matches de football, de basket-ball, des combats de boxe et judo ou encore des épreuves d’athlétisme, à la télévision tel que vécu dans des pays suffisamment avancés en terme d’infrastructures sportives, on ne peut être qu’ébloui. Ces Jeux de la Francophonie ont permis aux initiateurs et aux organisateurs de bien vendre l’image de la RDC, non seulement sur le plan sportif mais aussi sur le plan touristique », a réfléchi Alain Bussy Wasso qui en tout et pour tout y a vu un homme.
Quoi de plus normal pour lui de remercier le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi et tout l’ensemble du gouvernement national qui, d’une manière ou d’une autre, n’ont pas lésiné sur les moyens financiers et tous les autres moyens pour arriver à la réussite de cet événement que tous les congolais se sont approprié.
ACP/