Kinshasa, 10 Août 2021 (ACP).- Le gouvernement congolais a exhorté les leaders locaux et les fonctionnaires territoriaux à œuvrer pour le développement durable des jeunes et des femmes à travers la culture et l’art, dans un message à la nation du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Me Daniel Aselo Okito Wa Koy, à l’occasion de la célébration de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local (JADDL).
Dans ce message rendu public mardi, le chef de la territoriale de la RDC a salué la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de l’Union Africaine qui veut, non seulement une Afrique avec une participation active et passive des femmes et des jeunes moteur du jeu de développement durable et inclusif, mais aussi, une Union africaine au service des peuples au cœur des villes et des villages où les arts et la culture offrent l’opportunité d’opérer le retour aux sources.
Le message de Me Daniel Aselo Okito Wa Koy est en marge du thème choisi pour la célébration de la JADDL, à savoir : « La contribution des Arts, de la culture et du patrimoine au développement durable des villes et des territoires ».
Pour le vice-Premier ministre Aselo, la célébration de la Journée africaine de la décentralisation est d’une importance capitale pour les collectivités locales, car plus qu’une simple date, cette journée est une occasion de présenter ce qui fonctionne et d’encourager les leaders locaux et les fonctionnaires territoriaux qui exercent le service public local avec engagement, abnégation, compétence, probité et exemplarité.
Ces derniers, a souligné le ministre, arrivent à créer progressivement, au niveau de leurs territoires, un environnement basé sur la confiance politique, économique et sociale.
La JADDL a été instaurée lors du 18ème sommet de l’Union africaine en janvier 2010, à l’initiative de la Conférence africaine de la décentralisation et du développement local. Depuis, la date du 10 août est consacrée à la commémoration de la décentralisation et du développement local en Afrique.
Cette date, rappelle-t-on, est aussi celle de la Journée africaine de l’état civil, instituée par la déclaration ministérielle lors de la quatrième conférence des ministres africains chargés de l’enregistrement de faits de l’état civil, tenue à Nouakchott en Mauritanie en 2017.
Nécessité de l’enregistrement à l’état civil
Par ailleurs, dans le cadre de la commémoration de la 4ème Journée africaine de l’état civil, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires Coutumières, Me Daniel Aselo Okito Wa Koy a mis l’accent, dans son adresse à la nation, sur l’importance de l’enregistrement à l’état civil, le seul service qui accompagne la personne tout au long de sa vie, de la naissance à la mort, en passant par le mariage et d’autres faits de l’état civil.
«Sous l’impulsion du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’identification de la population dans son aspect traditionnel retrouve tout son sens en RDC, à travers la tenue de l’état civil, service servant à marquer l’existence de l’homme en délivrant à ce dernier, à chaque étape, un acte qui prouve son passage sur terre», a dit le chef de la territoriale, avant d’appeler la population à s’enregistrer régulièrement et à temps, les évènements concernés.
Car, a-t-il souligné, le système d’enregistrement de l’état civil vise à consigner les statistiques portant sur les faits de naissance, mariage, divorce et mort fœtale.
La commémoration en République Démocratique du Congo, de la 4ème Journée africaine de l’Etat civil est placée sous le thème « Leadership pour un service essentiel : construire des systèmes d’enregistrement des faits et des statistiques de l’état civil résilients en Afrique après la COVID-19 grâce à des services innovants, intégrés et décentralisés », indique-t-on. ACP/HAGU