Kinshasa, 17 juillet 2024 (ACP).- La dimension numérique dans la formation professionnelle a été évoquée, mercredi à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), lors d’une visite du ministre de la Formation professionnelle, dans les installations d’Orange digital center, à Kinshasa.
« Je voulais démontrer que la formation professionnelle peut prendre une autre dimension, notamment au niveau de l’intelligence artificielle. Je viens enlever cette conception biaisée de croire que le formation professionnelle est pour les analphabètes, au contraire, elle concerne tous les niveaux d’études pour permettre aux apprenants à se perfectionner, afin de répondre aux conditions réelles de travail dans les marchés de l’emploi », a déclaré Marc Ekila, ministre de la Formation professionnelle.
« La descente dans les installations d’Orange digital center a pour objectif de prendre connaissance du programme de formation pour divers apprenants, mis en place par le groupe Orange pour des jeunes étudiants et même ceux qui ont déjà terminé le cycle universitaire, en vue du développement de leurs compétences numériques et à l’innovation », a-t-il dit.
Le ministre Marc Ekila a, à cette occasion, visité l’atelier de fabrication numérique ‘‘Fablab solidaire’’ où est créé des prototypes avec des équipements numériques.
Cette structure se veut l’accélérateur de la transformation digitale en République démocratique du Congo pour Former les jeunes au numérique, renforcer leur employabilité et encourager l’entrepreneuriat.
Me Marc Ekila a salué l’initiative d’Orange digital center qui, veut faire de la formation professionnelle le pourvoyeur d’une main d’œuvre qualifiée. Il a promis son accompagnement et sa disponibilité de travailler ensemble avec cette structure.
Il a fait savoir que dans le secteur de la formation professionnelle, la volonté politique qui anime le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi exécutée par le gouvernement que dirige la Première ministre Judith Suminwa, est de replacer la compétence des jeunes comme un pilier déterminant du développement socio-économique de notre pays.
« Cette approche est un moyen qui permettra, à coup sûr à la RDC de lutter contre le chômage des jeunes mais aussi de disposer d’une jeunesse pétrie de talent, de compétence dans divers secteurs de la vie économique », a martelé Marc Ekila.
Lors de son adresse à l’occasion de la Journée mondiale des compétences des jeunes, le ministre de la formation professionnelle avait soulevé l’impératif de moderniser et de redynamiser le système de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers. Ceci en mettant un accent particulier sur l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience de son système qui constitue le pilier fondamental du développement des compétences des jeunes, sans lesquelles aucun secteur ne peut prétendre au développement durable.
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