Kinshasa 18 janvier 2023(ACP).- La Libye a fait un don de produits de base à la Tunisie alors que ce dernier est en proie à des pénuries répétées de denrées alimentaires. Un convoi de 96 camions transportant du sucre, de l’huile, de la farine et du riz a passé le pont de Ras Jedir. Un don qui intervient moins de deux mois après la visite à Tunis du premier ministre intérimaire libyen Abdelhamid Dbeibah basé à Tripoli, visant à réchauffer les liens avec le gouvernement du président tunisien Kais Saied.
La région frontalière entre la Tunisie et la Libye est la plaque tournante d’un commerce florissant. La Tunisie est en proie à une récession qui s’est aggravée depuis sa révolution de 2011, elle-même déclenchée par des difficultés économiques. A cela s’est ajoutée une crise politique déclenchée par le coup de force du président tunisien Kais Saied en juillet 2021. La Libye est elle aussi déstabilisée par deux gouvernements rivaux qui se disputent le pouvoir. Mais les revenus tirés de ses grandes réserves pétrolières la rendent relativement riche par rapport à son voisin pauvre en ressources.
L’équipe ici travaille des journées entières pour produire un conteneur de bandes, mais il faut 5 000 perches par mois pour répondre à la demande.
En Ouganda, les plantations commerciales sont encore peu nombreuses et jeunes, de sorte que leur plus grand défi pour le moment est l’accès au bambou.
« Vous pouvez en propager 100 et en obtenir cinq ou sept. Nous avons donc encore du mal à relever ce défi et nous avons besoin de l’aide des scientifiques car les semis sont encore très chers pour les agriculteurs. S’il pouvait y avoir, par exemple, une culture de tissus de bambou, cela aiderait, mais pour l’instant nous nous battons avec le matériel végétal » a dit Tagan Nuwagaba, cultivateur de bambous.
Dans un pays où le bon bois dur se fait rare, cette herbe comble lentement le vide. En effet, les perches de bambou ont des formes et des tailles différentes, ce qui rend le calcul difficile lors de la production. Le bambou technique résout ce problème. Un reportage de Raziah Athman, correspondante pour Africanews en Ouganda.
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