L’agenda du prochain sommet Russie–Afrique discuté à l’Assemblée nationale

Kinshasa, 21 mai 2021 (ACP).- Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a discuté, vendredi, avec  l’ambassadeur de la Fédération de Russie en RDC, Oleg Ozerov, de l’agenda du nouveau sommet Russie-Afrique, au cours d’une audience qu’il lui a accordée au Palais du peuple à Kinshasa.

« C’est pour avoir l’opinion de vos dirigeants et de votre Etat, qui est un des Etats-clés en Afrique et surtout qu’il assume la présidence de l’Union africaine et, bien sûr, l’opinion de votre pays est très importante pour élaborer l’agenda du nouveau sommet Russie-Afrique qui aura lieu sur la terre du continent africain, pour la première fois de son histoire », a déclaré le diplomate russe.

Les deux personnalités ont également discuté sur le lieu et la date de la tenue de ce sommet.

« Pour le moment, ce n’est pas encore décidé. Mais nous sommes en cours de discussions avec les dirigeants des pays africains, pour se faire une opinion consensuelle autour du lieu et du temps de ce deuxième sommet », a-t-il précisé.

Au cours de ces échanges, Christophe Mboso et son interlocuteur ont également parlé des liens parlementaires.

« Il y a une opinion selon laquelle il faut activer les échanges au niveau parlementaire. Et moi, je sais que la Douma russe (parlement) et le Sénat de notre pays sont prêts à développer les relations avec votre Parlement ainsi que les Parlements des autres pays africains. Il y a l’esprit d’ouverture que j’ai trouvé en Afrique et chez vous, au Parlement. Il en est de même avec la Russie », a-t-il dit , avant de conclure en ces termes : « Nous pensons qu’il faut développer les relations parlementaires à tous les niveaux, c’est-à-dire qu’il y aura la visite de nos parlementaires et dirigeants de nos deux chambres du Parlement en RDC et les autres pays. Nous attendons l’échange des visites. Mais au niveau de deux Parlements, ils doivent élaborer l’agenda de leurs contacts ».

Le nouveau sommet Russie-Afrique, rappelle-t-on, se tient dans un  ou un an et demi, sur le continent africain. « Mais, c’est une question à préciser lors des discussions avec les membres de la troïka », a estimé le diplomate russe.

ACP/NIG     

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