Le Centre culturel  et artistique d’Afrique, une « vitrine panafricaine idéale » (Ministre de la Culture)

Kinshasa, 15 décembre 2024 (ACP).- Le Centre culturel et artistique des pays d’Afrique  centrale inauguré samedi par le Président de la République démocratique du Congo,  constitue une  » vitrine  panafricaine idéale« , a affirmé la ministre de la Culture et arts, au cours d’une cérémonie, à  Kinshasa.

 » Le Centre est à la fois un lieu de formation de différents types d’artistes venus de partout  en  Afrique, un foyer de diffusion et de production  et d’œuvres d’esprit, ainsi qu’une vitrine panafricaine idéale« , a-t-elle déclaré, en paraphrasant  feu Prof. Daniel  Polo, dans son discours de circonstance.

Cet  ouvrage culturel a été inauguré successivement avec le nouveau siège de l’Institut national des arts

 » Avec ses diversités culturelles, la RDC  redevient d’ors et déjà le cœur du continent africain, avec la construction de ce point de bifurcation culturelle.

« Aujourd’hui, à travers cette imposante infrastructure, se matérialise un projet qui vous tenez à cœur, offrir à  votre peuple, à nos artistes, à nos créateurs, et à notre  jeunesse, un objet continuel de votre préoccupation, un espace adapté, moderne inspirant, qui aide à s’épanouir, à innover  et  à s’exprimer librement, un lieu concrétisant notre rêve commun de voir notre pays  devenir, un carrefour artistique et culturelle« , a-t-elle  soutenu.

Pour elle, cet ouvrage  de haute facture est un cadre qui  aide aussi  à  promouvoir le riche héritage culturel, le   patrimoine commun que les Congolais sont obligés de préserver.

« Le Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale n’est pas  seulement un cadre imposant de spectacle et d’exposition, mais aussi un espace d’échanges et de rencontres de cultures, un incubateur des talents, un catalyseur pour notre capitale  artistique. Il est un lieu où l’histoire de la RDC se mariera à la modernité où les tradition ancestrales dialoguerons avec  les inspirations contemporaines« , a-t-elle  fait savoir, rassurant  que des dispositions sont prises, suivant les orientations  du Conseil des ministres, pour garantir une meilleure gestion à cet ouvrage.

L’amitié sino-congolaise davantage  consolidée

Intervenant pour sa part, l’ambassadeur  chinois en RDC, a exprimé la satisfaction  de son pays pour l’inauguration de cette infrastructure  qui, selon lui, vient une fois de plus consolider  l’amitié  sino-congolaise.

 » L’achèvement des travaux a  ajouté non seulement un sentiment  de joie, mais aussi il vient poser les jalons de la coopération sino-congolaise. Merci à tous les acteurs, particulièrement au Chef de l’État  congolais pour son implication personnelle« , a déclaré le diplomate Zaho Bine.

 » Ce centre a la particularité de comporter le plus grand opéra d’Afrique,  tandis que le nouveau siège de l’Institut national des arts (Ina), offre une meilleure condition de travail aux enseignants. Occasion  pour moi de rassurer  que mon pays va continuer  à  œuvrer pour  la continuité du partenariat sino-congolais « , a-t-il  ajouté.

«  Le Centre  Culturel et Artistique des Pays d’Afrique dispose notamment de deux salles de spectacles de 2000 et 800 places, une salle  d’exposition, un bâtiment administratif, des salles de répétitions et une salle moderne de danse« , a, à son tour, énuméré Crispin Mbadu, ministre de l’Urbanisme et habitats, représentant de son collège des ITPR, Alexis Gisaro, empêché.

Dans leurs réactions certains opérateurs culturels satisfaits de l’ouvrage, ont promis d’œuvrer pour qu’elle constitue le temple de la Culture congolaise. 

 » C’est plus qu’une fierté pour nous de découvrir aujourd’hui que d’une vielle zone restée des années en forme de forêt, puisse naître un ouvrage monumental, qui va constituer le temple de la Culture congolaise et le lieu par excellence de promotion des artistes « , a déclaré  Rock Bodo, comédien  congolais.

«  Au nom de tous les artistes, je ne peux qu’exprimer notre gratitude à l’endroit du Chef de l’État qui dote aujourd’hui le pays de cet ouvrage de haute facture, à la dimension ainsi qu’à à l’immensité de la République démocratique du Congo et de sa diversité culturelle. Son inauguration va certainement ouvrir une nouvelle ère à l’évolution de la Culture congolaise « , a pour sa  part indiqué  Faustin  Sukari dit Elombe,  professionnel  du théâtre

 » Tout ce que je peux demander aux artistes congolais, est de réserver une gestion  responsable de cette infrastructure  pour qu’elle puisse mieux remplir  sa mission au cœur  de l’Afrique « , a quant à elle souhaité Mami Ilela, journaliste  et chroniqueuse  de musique  à la télévision nationale.

L’INA désormais  propriétaire  après 40 ans d’errance 

Par ailleurs, la ministre  de l’Enseignement supérieur (ESU) a exprimé la gratitude  de son institution pour l’érection  de cet ouvrage grâce auquel    l’Institut national des arts  est désormais prioritaire après  40 ans d’errance.

 » Merci à vous pour avoir permis à l’Ina d’avoir désormais  une adresse après plus de 40 ans d’errance. Le ministère de l’Esu prend l’engagement  de gérer en bon père de famille  cet ouvrage, cadre de formation  de notre jeunesse « , a déclaré,   Safu Sombo,  ministre  de l’Esu, soulignant qu’il  s’inscrit dans la  continuité du programme gouvernemental axé sur la rénovation, modernisation  et construction des infrastructures  universitaires à  travers  le pays.

Après avoir coupé  le ruban symbolique, le Président  Tshisekedi  a été  convié  à  la visite des installations de ces deux ouvrages culturels, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi et des plusieurs personnalités politico-administratives et des opérateurs culturels présents.

ACP/C.L.

Fil d'actualités

Sur le même sujet