Kinshasa, 11 mai 2021(ACP).- Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), le Pr Tony Mwaba Kazadi, accompagné de la vice-ministre Aminata Namasia, a sollicité mardi l’accompagnement de l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo et l’Eglise catholique pour la réussite de la consolidation de la gratuité de l’enseignement en RDC, au cours d’une visite qu’il a effectuée auprès ce dernier au centre Lindonge à Kinshasa.
«C’était très important de commencer par ici, car nous avons besoin du soutien de toute la coordination des écoles conventionnées catholiques pour réussir notre mission de redressement du sous-secteur de l’EPST», a dit le Pr Tony Mwaba.
Le ministre de l’EPST a fait savoir qu’il était venu recevoir la bénédiction et quelques conseils et orientations sur les différents problèmes qui ont miné son ministère et l’Eglise.
«Nous sommes dans la phase de prise de contact avec tous nos partenaires. Vous savez que le domaine de l’éducation, c’est le secteur de partenariat par excellence. Et parmi les partenaires, vous avez l’Eglise catholique qui est un des partenaires privilégiés de notre secteur», a-t-il souligné.
Très heureux d’accueillir les deux nouvelles têtes du ministère de l’EPST, l’archevêque de Kinshasa a relevé quelques malentendus vécus entre le ministère et l’église autour des questions balancées sur le lieu public, sous prétexte que l’église était en train de fabriquer des écoles fictives et du personnel fictif.
L’archevêque de Kinshasa, saluant l’initiative du nouveau responsable de l’EPST venu le rencontre pour faire le point et dégager la direction à suivre ensemble a déclaré notamment : » nous voulons marcher ensemble pour sauver la gratuité comme un bien à tout le monde, qui est la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo « .
L’Eglise catholique soutient les efforts de mise en application de réformes
Par ailleurs, l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo s’est dit disposé à soutenir les efforts de mise en application des réformes pour que le système éducatif du pays puisse reprendre sa couleur d’autrefois.
Il a exprimé le vœu de voir le partenariat, la collaboration effective entre l’église et le ministère aller de l’avant, plutôt que s’installer dans un rapport de suspicion mutuelle connu ce dernier temps.
Actuellement, a-t-il souligné, «nous nous retrouvons dans un système où s’il n’y a pas de redressement responsable, la gratuité peut conduire à la déstructuration totale de notre système éducatif. Et nous savons que le peuple attend beaucoup de ce ministère». ACP/ Zng/Cfm/Thd
