Kinshasa, 23 août 2022 (ACP).- Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, a reçu en audience, mardi à la Cité de l’Union Africaine, le Président honoraire du Nigéria, Olusegun Obasanjo, avec qui il a eu des échanges axés notamment sur la situation sécuritaire dans la sous-région des Grands Lacs et le Programme de l’ « Agenda de la Transformation Agricole de la République démocratique du Congo » (ATA-RDC).
Evoquant la situation sécuritaire de la RDC agressée par le Rwanda sous couvert du M23, l’ancien Président nigérian a fait savoir qu’il y a lieu d’être confiant et que la solution ne tardera pas.
« La nature du problème n’a pas changé, connaissant les acteurs de la région », a laissé entendre Olusegun Obasanjo , rappelant qu’ envoyé il y a 14 ans dans la sous-région des Grands Lacs, il avait mené à l’époque des contacts fructueux qui avaient abouti à la pacification de cet espace en proie aux multiples agressions.
L’Homme d’Etat a, en outre, félicité le Président Félix Tshisekedi pour son leadership continental, avant des échanges avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, et le président de l’Union pour la Nation congolaise, Vital Kamerhe. Le contenu de ces discussions n’a pas été révélé.
L’ATA-RDC au menu de l’entretien
Par ailleurs, l’ancien Président nigérian et le Président congolais se sont également entretenus autour de l’ATA-RDC, une initiative de Félix Tshisekedi mise en œuvre, en février 2022, par le ministère de l’Agriculture, avec l’appui technique de l’ « Institut International d’Agriculture Tropicale » (IITA) et l’ « Institut Africain du Leadership Agricole » (AALI), indique le communiqué de la Présidence parvenu mardi à l’ACP.
C’est dans ce cadre, note le document, que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait parrainé dernièrement l’inauguration du Laboratoire de Biotechnologie et baptisé le campus de recherche situé dans le Sud-Kivu du nom de «Président Olusegun Obasanjo IITA campus de Recherche ».
Le Programme « ATA-RDC » a pour vision de rendre le secteur agro-sylvo-halieutique compétitif et respectueux de l’environnement, source de cohésion nationale et créateur des emplois durables, rappelle-t-on.