Le Premier ministre encourage la ministre du Portefeuille dans ses efforts pour assainir les finances des entreprises publiques

Kinshasa, 7 juillet 2022 (ACP). – Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a encouragé la ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda Mahina, dans ses efforts pour assainir les finances des entreprises du portefeuille en général.

Le Premier ministre l’ a dit à la clôture de la cérémonie de la IVème phase des travaux de la Commission technique mixte chargée de la reforme du mode de gestion de consommation d’eau et d’électricité des instances officielles et ayants droits (CTM), organisée mercredi, dans les installations du ministère de Portefeuille dans la commune de la Gombe.

Tout en félicitant la ministre d’Etat Adèle Kayinda et les membres de la commission pour le travail abattu, lequel s’est fait en conformité avec la vision du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo celle du « peuple d’abord », le Premier ministre a fait savoir que ce travail contribue d’une part au bon fonctionnement des entreprises du portefeuille, plus précisément de la Société nationale d’électricité (SNEL) et de la Régie de distribution des eaux (REGIDESO) et d’autre part le progrès social particulièrement l’accès à l’eau et l’électricité pour tous.

« En ma qualité de chef de gouvernement, il m’arrive de m’interroger sur la performance attendue de ces deux entreprises face au portefeuille important des impayés nés de la consommation de l’eau et de l’électricité des instances officielles », a dit en substance le Premier ministre, affirmant son appréciation à sa juste valeur des recommandations de la CTM.

Une urgence de la signature de l’arrêté interministériel devant déterminer les critères d’éligibilité à la prise en charge par le Trésor public

La ministre d’Etat en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda Mahina a, dans son allocution, noté avec satisfaction l’urgence de la signature de l’arrêté interministériel devant déterminer les critères d’éligibilité à la prise en charge par le Trésor public des consommations d’eau et d’électricité avec comme spécificité la suppression pure et simple de la notion d’ « ayants droit».

Parmi d’autres spécificités, Mme Adèle Kayinda a souligné  le paiement par les bénéficiaires de logements à charge du Trésor public, des factures de leur consommation d’eau et électricité et la non prise en charge par le Trésor public des consommations d’eau et électricité des édifices abritant des institutions politiques, les services décentralisés, les services publics et établissements publics relevant des provinces et des entités territoriales décentralisées(ETD) ainsi que la fixation sans équivoque de la liste des bénéficiaires de la prise en charge de consommation d’eau et électricité.

« Ce programme qui est fondé essentiellement sur une approche réaliste et optimiste se décline en terme d’actions, mesures et stratégies qui ont été sélectionnées en fonction de leur impact et de leur visibilité », a-t-elle en outre affirmé, tout en soulignant qu’elle reste convaincue qu’il s’agit bien d’une expression irréfutable de cette volonté défiant toute épreuve pour la recherche des solutions idoines aux multiples et épineuses préoccupations des entreprises du Portefeuille de l’Etat.

La ministre Adèle Kayinda a, par ailleurs, rappelé qu’âpres l’évaluation faite de la mise en œuvre des recommandations antérieures, malgré tous les efforts consentis dans ce sens, aucune des dix recommandations ou résolutions proposées par la commission technique mixte n’a été exécutée, notant un taux d’exécution de 0%.

« Au terme des travaux de cette 4ème phase, qui se sont déroulés aussi bien en séances plénières qu’en sous-commissions, la CTM ne peut-elle qu’espérer une mise en œuvre efficiente des recommandations pertinentes formulées, contrairement au sort connu par celles issues des sessions antérieures », a-t-elle dit.

La CTM a été créée depuis septembre 2015, à l’initiative du Premier ministre, qui instruisit le ministère du Portefeuille de mettre en place un mécanisme régulier de paiement croisé des dettes et créances réciproques entre l’Etat et ces deux sociétés du portefeuille. ACP/

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