Kinshasa, 26 mai 2021 (ACP).- Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala Pen’Atala, a instruit le Secrétaire général aux Affaires étrangères et le Directeur-chef des services généraux de mettre urgemment sur pied une structure devant réfléchir sur la réforme du ministère des Affaires étrangères de la RDC, ce secteur appelé à s’adapter au contexte international.
Le chef de la diplomatie congolaise, qui l’a dit mardi lors d’une séance de travail avec le banc syndical de son ministère, a insisté sur l’urgence de la réforme du ministère des Affaires étrangères pour l’adapter à l’évolution de la conjoncture de la politique internationale.
Il s’est engagé à cette occasion à rencontrer, une fois par mois, la délégation syndicale pour examiner ensemble les dossiers ayant trait à la bonne marche du ministère, avant de promettre son implication dans certains dossiers en fonction des moyens de sa politique.
Le vice-Premier ministre Christophe Lutundula a, à cette occasion, promis sa collaboration avec tous les agents et cadres de son ministère pour sa bonne marche. « Nous allons travailler ensemble », a indiqué en substance le chef de la diplomatie congolaise.
Pour sa part, le président du banc syndical, Benoît Mutiku, s’est dit satisfait de la rencontre avec le vice-Premier ministre Christophe Luntudula.
« La première arme de la diplomatie, c’est la négociation. Et quand nous avons un ministre de la trempe de Christophe Lutundula qui dit qu’il va continuer à nous rencontrer, qu’il va négocier avec nous, c’est un motif de fierté…C’est quand il y a négociation que tout est crispé », a souligné le président du banc syndical.
Réagissant à la réforme annoncée par le vice-Premier ministre, le président du banc syndical s’est dit également satisfait de cette annonce : « C’est un motif de fierté, ce sont là les problèmes que nous étions en train de ruminer depuis belle lurette. Dans tous les ministères des Affaires étrangères le monde, on s’adapte selon l’évolution de la conjoncture de la politique internationale. Donc, la réforme est une bonne chose, on ne peut que faire ça, sinon nous allons rester en marge de l’évolution de la planète, ce n’est pas bon ».
Bien auparavant, les délégués syndicaux avaient exposé à l’intention du vice-Premier ministre Christophe Lutundula les grands problèmes qui rongent le ministère des Affaires étrangères, avant de solliciter son implication pour des solutions idoines.
Il s’agit entre autres du projet de la loi organique sur la diplomatie, de la relance de l’Académie diplomatique, du respect des attributions du ministère des Affaires étrangères par d’autres ministères et services de l’Etat, de la collaboration entre le cabinet du ministère des Affaires étrangères et l’administration, des salaires et primes des agents et cadres du ministère, des contrats à signer avec des tiers sur l’impression des passeports, du monopole de l’octroi des visas électroniques, de la rémunération de nouvelles unités, du transport des cadres et agents, de l’équipement des bureaux en mobiliers et matériels informatiques appropriés, de la gestion des salons diplomatiques à l’aéroport international de N’djili et au Beach Ngobila.
Tous ces problèmes et besoins sont consignés dans deux cahiers de charges remis au vice-Premier ministre Christophe Lutundula.
Cette rencontre a connu la présence du vice-ministre des Affaires étrangères, Samy Adubango Awotho, de son directeur de cabinet, Ileka Atoki, du secrétaire général aux Affaires étrangères, Dominique Kilufiya Kamfwa, et du directeur chef des services généraux, Kashadile Bukasa Muteba. ACP/Fng/ODM/Fmb
