Kinshasa, 1er février 2021 (ACP).- L’ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, l’un des communicateurs du Front Commun pour le Congo (FCC), a appelé les Congolais à préserver l’alternance démocratique, pacifique et civilisée vécue en RDC en 2019, dans un communiqué remis lundi à l’ACP.
« Tous ceux qui ont la passion du Congo en partage doivent travailler pour un Congo plus gouvernable et plus démocratique. Nous devons garder précieusement, l’alternance démocratique, pacifique et civilisée vécue en RDC en 2019 », a-t-il dit.
Tout en reconnaissant que la création des regroupements politiques ou le ralliement à d’autres, procède de la liberté garantie et juridiquement protégée par la Constitution de notre pays, il a toutefois souligné que « l’exercice de la liberté qui se fait au mépris des valeurs morales c’est de la surenchère opportuniste ».
Si aujourd’hui, l’UDPS force l’admiration, a-t-il dit, c’est en fonction de la constance idéologique de ses convictions portée en toute circonstance par des militants jusqu’au sacrifice suprême.
« Grâce à son intransigeance idéologique, l’UDPS a contribué à l’implantation de la démocratie en rendant possible l’alternance politique exécutée par le Président honoraire Joseph Kabila. C’est pourquoi le Président Félix Tshisekedi et les militants de l’UDPS méritent la considération de la Nation », a-t-il souligné.
Par contre, a-t-il ajouté, ceux qui ont quitté le FCC pour rejoindre l’Union sacrée de la Nation, pour ne pas perdre leurs positions actuelles dans les institutions ou pour se ménager un avenir immédiat ne méritent pas autant de considération.
« Il serait donc indécent de revêtir de considération ceux dont les positions varient en fonction de leurs intérêts», a-t-il affirmé.
Il a, à cette même occasion, confirmé que le CDR, le PFC et l’UR, partis jadis membres du regroupement politique CCU et alliés, se sont désolidarisés de la décision d’adhésion à l’Union sacrée.
Il a appelé à un dialogue entre le FCC et les partis composants afin de mettre fin à la crise politique provoquée par les « taupes » dans le but de saboter l’alliance de gouvernance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, deux dignes fils de la République, unis par la passion du Congo.
« Malgré des défections, le FCC existe et continue d’exister », a-t-il soutenu, avant de recommander à leurs partenaires de rester au FCC. ACP/