Kinshasa, 09 novembre 2021 (ACP).- Le président provincial du Collectif des enseignants de la ville de Kinshasa, Emmanuel Kanyinda, a invité samedi , au cours d’un entretien avec l’ACP, les enseignants grévistes à suspendre leur mouvement de grève et à reprendre les cours, en attendant le verdict de la commission paritaire de Mbwela lodge, à Kisantu ,au Kongo central. « La commission paritaire étant en court, il est tant de revenir à la raison en dispensant les cours aux apprenants. Jusque-là, nous sommes en pourparlers avec le gouvernement ;c’est une séance au cours de la quelle tout ce qui dérange notre fonctionnement sera soulevé afin de trouver une solution adéquate », a souligné Emmanuel Kanyinda qui représente sa structure aux travaux commission paritaire gouvernement-ban syndical de l’EPST en cours à Mbwela lodge, à Kisantu, dans la province de Kongo central.
Le président provincial du Collectif des enseignants de la ville de Kinshasa a, en outre, fait allusion à la séance qui a réuni dernièrement l’Exécutif provincial de Kinshasa et les comités de différents syndicats des enseignants, au cours de laquelle il était question, a-t-il précisé, « de discuter sur les maux qui rongent le système éducatif et d’envisager des moyens de transport pour la circulation des enseignants de la ville de Kinshasa en toute quiétude ».
Il a rassuré, parlant des assises de Mbwela lodge, que celles-ci visent à trouver des solutions aux problèmes des enseignants de Kinshasa, en particulier, et ceux de toute la République, en général, avant d’exhorter les professionnels de la craie de quelques écoles dont le collège Boboto, le Lycée Bosangani , le collège Don Bosco ,les écoles Sacré cœur à reprendre le cours.
Retrait sollicité de la Synergie des syndicats de Jean Bosco Puna
Par ailleurs, au cours de ces assises, l’association nationale des parents d’élèves du Congo (ANAPECO) a sollicité, auprès du pouvoir organisateur, le retrait de la Synergie des syndicats conduite par Jean Bosco Puna, au motif que seuls les enseignants peuvent figurer dans les organisations syndicales et revendiquer.
Pour cette association, cette Synergie n’a pas le droit de fonctionner au sein du ministère de l’EPST car « complotant avec des politiciens, pour déstabiliser notre secteur éducatif ». Les travaux de la commission paritaire gouvernement-ban syndical de l’EPST qui se poursuivent, ont été ouverts par le vice-Premier ministre de fonction publique, Jean Pierre Lihau, le 28 octobre dernier, rappelle-t-on. ACP/