Les organisations de la société civile pour plus d’avancées dans les amendements de  la loi électorale

Kinshasa, 13 juin 2022 (ACP).- Les Organisations de la Société Civile (OSC) bénéficiaires du Projet de renforcement du suivi des mécanismes électoraux (PRISME) et celles constituant l’Initiative pour les réformes, la réussite et la viabilité électorale (iREVE) prônent plus d’avancées dans les amendements de la loi électorale, afin de rencontrer les attentes majeures du peuple congolais.

Les OSC du PRISME et de iREVE qui l’ont indiqué à travers leur communiqué de presse dont une copie est parvenue lundi à l’ACP, expliquent qu’ils continuent de suivre les travaux sur la révision de la Loi électorale et notent que le Rapport de la Commission Politique, Administrative et Politique (PAJ) de l’Assemblée nationale présenté à cet effet, contient quelques avancées et ouvertures mineures.

Aussi, poursuit la même source, les deux plateformes de la Société civile en appellent-elles à la sagesse des Sénateurs qui examinent, en seconde lecture, ledit texte à renforcer les avancées enregistrées ainsi qu’à réintégrer les options majeures et pertinentes rejetée par l’Assemblée nationale.

Options majeures à intégrer

Il s’agit, notamment, de l’affichage et la publication des résultats provisoires et définitifs bureau de vote par bureau  et sur son site internet officiel, de la publication progressive des résultats au fil de leur transmission, de l’interdiction de toute pratique de dons et cadeaux et de l’indication ou l’affichage clair et visible de l’appartenance politique des candidats pendant la campagne électorale.

D’autres propositions telles que la suppression du seuil de représentativité, la réserve de quotas aux jeunes, aux peuples autochtones, aux personnes vivant avec handicap et autres groupes vulnérables marginalisés, l’interdiction de cumul des candidatures à deux scrutins du même degré et de suppléance familiale, l’institution de la sanction contre tout agent de la CENI qui ne publierait pas les résultats par bureau comme prévu et la démission des candidats-mandataires politiques (gouverneurs, ministres, responsables des entreprises et établissements publics) de leurs fonctions, 30 jours avant le début de la campagne électorale.

Les OSC du PRISME et de iREVE soulignent quant à ce, qu’en réalité et de toute évidence, la proposition de loi électorale soumise à la délibération des deux Chambres  comporte toutes les garanties pour que le cycle électoral à venir soit conforme aux standards d’élections démocratiques et apaisées.

ACP/

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