Les régulateurs de télécommunications préconisent des stratégies de développement socioéconomique de l’Afrique centrale

Kinshasa, 23 juin 2023 (ACP).- Un nouveau plan et de nouvelles stratégies organisationnelles pour le développement socioécono­mique de l’Afrique centrale, ont été préconisés à la 8ème session or­dinaire de l’Assemblée des régula­teurs des télécommunications des postes, nouvelles technologies de l’information et de la communi­cation de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), a appris, vendredi, l’ACP du mi­nistère.

« Le lancement à Kinsha­sa de la 8ème session ordinaire de l’Assemblée des régulateurs des té­lécommunications de l’Afrique cen­trale (ARTAC) des Postes, nouvelles technologies de l’information et de la communication constitue une oc­casion de proposer non seulement un nouveau plan stratégique pour l’ARTAC mais aussi de nouvelles stratégies organisationnelles devant contribuer encore plus efficacement au développement socioéconomique de l’Afrique centrale », a signifié le ministre des PT-NTIC, Augustin Kibassa à l’ ouverture de ces as­sises.

Organisée par l’Autorité de Régula­tion de la Poste et des Télécommu­nication du Congo (ARPTC), sous le thème « Autonomisation des Agences/Autorités de régulation des télécommunications pour faire face aux mutations de l’écosystème », cette conférence avait pour but d’évaluer les recommandations prises à Libreville au Gabon lors de la 7ème session ordinaire et mais aus­si de réfléchir sur une nouvelle vi­sion globalisante avec l’intégration du secteur poste. « Les mutations sans cesse de l’écosystème de notre secteur dues principalement aux évolutions technologiques, nous obligent à adapter nos politiques et stratégies nationales afin de faire face aux défis et enjeux liés à ces nouvelles technologies », a déclaré le ministre.

En tant que régulateurs, a-t-il ajouté, ces mutations vous im­posent aussi de vous adapter et d’adopter de nouvelles approches de régulation. « Nous sommes donc convaincus que l’une des approches est celle de trouver ensemble des solutions efficaces pour atteindre les objectifs de la transformation digitale et de l’intégration dans notre sous-région d›Afrique centrale », a-t-il expliqué.

Les régulateurs invités à bien jouer leur rôle

Le ministre Kibassa Maliba a invi­té tous les régulateurs à bien jouer leur rôle dans ce nouvel écosys­tème dynamique déterminant car, « sans la régulation, rien ne peut s’implémenter et personne ne peut bénéficier des retombées atten­dues de la transformation numé­rique ». « Tous les pays membres de la région de la CEEAC sont appelés à collaborer pour développer et har­moniser les cadres réglementaires pouvant favoriser et développer le marché commun de la sous-région de l’Afrique Centrale. C’est ainsi que notre engagement nous fera des bons catalyseurs de nos économies et du développement de la région de la CEEAC que nous considérons tous, comme notre point commun et favorable à notre intégration », a martelé le ministre des PT-NTIC.

L’ouverture de cette session de l’ARTAC est intervenue trois mois après la tenue à Kinshasa, de la 12ème Assemblée générale des ré­gulateurs des télécommunications de l’Afrique Australe (CRASA).

Pour le ministre des PT-NTIC, ceci traduit en effet, « la ferme volonté et l’engagement du gouvernement de la République à travers le minis­tère des PT-NTIC, de matérialiser la vision du Chef de l’Etat de faire de ce secteur, un levier de bonne gouvernance et développement so­cio-économique de notre pays ».

Cette session a été lancée, jeudi devant des régulateurs venus de plusieurs pays d’Afrique dont la République du Congo, le Sénégal, le Gabon. Le ministre congolais en charge du numérique, Désiré Ebe­rande, a pris également part à ces travaux.  ACP/