Les risques d’apatridie se cristallisent en RDC, selon le vice-ministre de la Justice

Kinshasa, 21 octobre 2021 (ACP).- Le vice-ministre de la Justice et garde des sceaux, Amato Bayubasire a affirmé que les risques d’apatridie se cristallisaient de plus en plus en République démocratique du Congo, à la clôture mercredi au Palais du peuple, de l’atelier de validation du plan d’action national de lutte contre l’Apatridie en RDC.

« A défaut des garanties préventives en adhérant aux conventions sur le statut des apatrides et celle relative à la réduction des cas d’apatridie, les risques d’apatridie se cristallisent dans notre pays », a-t-il dit, tout en reconnaissant que nul n’est à l’abri de l’apatridie et que celle-ci n’est pas l’affaire des autres mais de tous.

Pour ce faire, le vice-ministre de la Justice a pris l’engagement de transmettre l’avant projet de loi d’adhésion aux conventions sur l’apatridie (1954 et 1961) dans un bref délai à l’Assemblée nationale pour matérialiser la volonté de la République d’offrir des garanties préventives d’apatridie.

Il a, en outre, sollicité l’implication des députés nationaux pour que le pays puisse adhérer à ces conventions, mais également pour l’harmonisation du cadre légal de la RDC sur la nationalité avec lesdites conventions.

Pour le vice-ministre Amato Bayubasire, la mise œuvre du plan d’action national de lutte contre l’apatridie et la feuille de route de plaidoyer constituent une grande opportunité d’offrir la sécurité juridique à toutes les personnes victimes d’apatridie qui vivent dans l’insécurité juridique.

En adoptant ces deux documents, il a affirmé que le pays réitère sa ferme volonté d’éradiquer l’apatridie à l’horizon 2030.

Il a, à cet effet, invité les partenaires de la RDC, notamment le Haut-commissariat des Nations unies pour le réfugié et le Bureau conjoint aux droits de l’homme d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ce plan d’action national ainsi que la feuille de route de plaidoyer, dont l’adoption, a-t-il ajouté, constitue est une première étape, et que les acteurs impliqués doivent encore se mobiliser et renforcer leurs synergies pour éradiquer l’apatridie.

ACP/ Lys

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