Loi électorale : les partis politiques et la société civile de la RDC s’imprègnent des innovations

Kinshasa, 17 août 2022 (ACP).- Les partis politiques et la société civile de la République démocratique du Congo (RDC) se sont imprégnés mercredi, à Kinshasa, des innovations de la nouvelle loi électorale.

C’était au cours d’une session d’échange sur les innovations de la loi électorale, le rôle et la responsabilité des acteurs du processus électoral ainsi que les perspectives des réformes administratives de la CENI, organisée conjointement par « International foundation for electoral systems » (IFES) , « International republican institute (IRI) »,  avec le financement de « United states agency international development (USAID).

Le représentant pays de l’IFES, Theophilus Dowetin a, dans son mot, souligné que l’objectif de cette activité était de s’approprier ces innovations et de partager sur leurs avantages et inconvénients.

Il a appelé les partis politiques à  prendre des mécanismes pour assurer la transparence et la crédibilité du processus, mais aussi  à contribuer à l’inclusion des femmes, des jeunes, des peuples autochtones, des personnes vivant avec Handicap et autres catégories sociales dans les préparatifs des élections de 2023.

Pour l’installation des cours administratives d’appel dans les différentes juridictions

Pour sa part, Me Clément Shamashanga Minga, qui a exposé sur « les grandes lignes des innovations de la loi électorale : forces et faiblesses ; perspectives et enjeux des réformes administratives », a appelé le gouvernement congolais à installer les cours et les tribunaux administratifs, ainsi qu’à recruter de nouveaux magistrats, afin de palier au problème de sous effectif.

Il a souligné que pour une bonne prise en charge des contentieux des prochaines élections, le gouvernement devrait également clarifier le statut de certaines entités territoriales décentralisées et déconcentrées.

De son côté, Me Miriane Kizimini dont l’exposé a porté sur « les perspectives de la jeunesse dans le processus électoral dans le cadre de la nouvelle loi », a plaidé pour la prise en compte de la dimension « Genre », de la jeunesse et des personnes vivant avec handicap dans le processus électoral.

« L’engagement des jeunes peut faire tomber les régimes autoritaires et inverser les trajectoires politiques des pays. Toutefois, les jeunes congolais sont moins impliqués dans les engagements cruciaux. Ce sont ces sentiments d’exclusions qui ont incité les jeunes à chercher des moyens alternatifs d’exprimer leur mécontentement », a-t-elle fait savoir.

ACP/KHM/KJL/CDN

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