Kinshasa, 11 juillet 2023 (ACP).- La mise en œuvre de la feuille de route de Luanda (Angola) et du processus de Nairobi (Kenya), en vue de la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), est prioritaire pour la France, a indiqué lundi son ambassadeur au pays, reçu en audience au ministère de la Défense.
« Notre lecture est qu’il y a une priorité absolue à la mise en œuvre de ce qui a été décidé à Luanda et à Nairobi. C’est la feuille de route de Luanda qui doit être, qui est le fil directeur de toute action, c’est ce qui se passe en ce moment. Nous sommes contents de voir qu’il y a un travail de mobilisation diplomatique, qui est important. Il y aura une réunion demain à Goma… qui vise en quelque sorte à rendre plus effectif, visible et immédiat le processus de pré-cantonnement puis de cantonnement », a déclaré l’Ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert, au sortir de l’audience lui accordée par le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo.
« (…) Nous constatons qu’il y a eu au cours de dernières semaines beaucoup de mobilisations diplomatiques au niveau régional ; ça, nous le soutenons et nous l’encourageons fortement », a ajouté le diplomate français, ajoutant cependant que « la France entend participer à cette rencontre de Goma sous le statut « d’observateur » ».
Coopération militaire et de défense
« Vous savez, le dialogue avec le vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba donne toujours droit à des ouvertures très positives, mais, évidemment, nous avons parlé de nos coopérations militaires et de défense puisque la France est au côté de la RDC, pour tout ce qui concerne l’exercice de sa souveraineté », a fait remarquer l’ambassadeur.
Parlant de la coopération militaire et de défense entre les deux pays, il a indiqué que celle-ci est importante, et pourra « certainement se développer dans de nouveaux domaines ».
En juin 2022, le ministre honoraire de la Défense nationale et anciens combattants, Gilbert Kabanda avait présidé la cérémonie de clôture de la formation du « deuxième Bataillon spécial de combat en jungle », formé par des instructeurs français et congolais.
Cette cérémonie avait été organisée, en présence de l’ambassadeur de France en RDC, au Centre d’entraînement militaire de Kibomango, commune de N’sele, dans la périphérie de Kinshasa.
ACP/
