Nairobi III : la plénière suspend les travaux pour  validation des mandats

Kinshasa, 1er décembre 2022 (ACP).- La plénière de la troisième session du processus de Nairobi,  a suspendu ses travaux momentanément jeudi, pour validation des mandats des participants, a appris jeudi l’ACP de source de la Présidence.

« Il a été constaté  parmi des participants, des personnes sans mandat, qualité et titre  ayant obtenu des accréditations(…)Ces personnes non autrement identifiées se sont transportées  jusqu’à Nairobi par des moyens non maîtrisés. Cet arrêt momentané de travail approuvé par la plénière devrait permettre le nettoyage des listes et la validation des mandats », a affirmé la source.

« Les listes des participants, suivant les organisations  (Présidence, Groupes armés, Leaders communautaires et Société Civile) étaient pourtant établies et validées plusieurs semaines avant le début des travaux », fait-on remarquer.

Des problèmes  logistiques

Les travaux ont connu un moment d’arrêt, dans l’après-midi du même jour, le temps pour les émissaires du Président Félix Tshisekedi de « voir clair sur un certain nombre des choses », précise-t-on.

« L’équipe présidentielle a été intriguée par une série d’attitudes et faits de la part des équipes techniques préposées à la traduction, prise de son et autre prise de vues. Vérification faite, ce matériel appartient à une structure d’un pays voisin non concerné par les pourparlers entre Congolais », a dévoilé par ailleurs la source.

Voulant en savoir plus sur cette situation, le Mandataire spécial du Chef de l’Etat, Serge Tshibangu, « a exigé et obtenu le démantèlement de ce matériel et son remplacement par d’autres qui viendraient de Kinshasa ».

Quant aux travaux qui reprendront vendredi, poursuit la source, ils se tiennent dans une ambiance très détendue.

Les groupes armés réfractaires s’exposent à l’exclusion

Les travaux en groupes et sous-groupes ont démarré, mercredi, au dialogue inter congolais en cours  dans la capitale kenyane et le gouvernement congolais s’attend, à leur issue, aux actions concrètes pour  ramener, une fois pour toutes, la paix  dans la partie orientale du pays.

« Les réfractaires à ce processus de paix seront considérés comme des forces négatives et exclus du processus », a dit aux représentants des groupes armés  l’envoyé spécial du chef de l’Etat aux pourparlers de Nairobi,  Serge Tshibangu.

« Nous préférons que tout soit terminé durant ce processus de Nairobi III, parce que Nairobi IV voudra dire continuer à exposer nos populations à la souffrance causée par ces groupes armés. Nous préférons au nom de nos populations arrêter tout cette fois-ci », a-t-il ajouté.

La facilitation, assurée par le Burundi et le Kenya,  a quant à elle exhorté les participants à travailler en toute conscience en commission, faisant remarquer  qu’ « il n’y aura pas de nouvelles consultations contrairement à Nairobi I et Nairobi II », affirme-t-on.

Pour leur part, les Chefs d’Etats membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) ont appelé, lundi, les participants à œuvrer pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC. ACP/ODM/AWA/May

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