Onu : la RDC se démarque dans l’élimination des inégalités décriées par Guterres (Serge Ngoy)

Kinshasa, 24 septembre 2024 (ACP).- Une série importante d’inégalités observées actuellement à travers le monde a été décriée avec la dernière énergie par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu), à l’ouverture solennelle de la 79ème Assemblée générale de cette organisation, à New York, aux Etats-Unis d’Amérique.

A la différence de certains pays de la planète, la République démocratique du Congo (RDC),  sous le leadership du Président Tshisekedi fournit l’effort d’éliminer progressivement quelques inégalités sociales décriées par le Secrétaire général de l’Onu.

C’est notamment dans le domaine du Genre, où la promotion des compétences féminines est effective jusqu’à des hautes fonctions du pays en commençant par le Gouvernement central dirigé par une Première ministre, en la personne de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Le programme national de la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire effectif depuis bientôt cinq ans en RDC, est un autre moyen instauré par les dirigeants congolais pour garantir l’accès équitable des enfants à l’Éducation. Il en est de même des catégories vulnérables à l’instar des personnes vivant avec handicap, des femmes victimes des violences basées sur le genre, des rescapées des guerres ou encore des peuples autochtones qui, de nos jours sont protégés et accompagnés par l’Etat, sur base des lois spécifiques.

Dans son allocution, le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres a formulé le vœu de vivre un changement positif face aux inégalités multiformes et aux situations troublantes à travers le monde.

« Notre monde est dans un tourbillon. Nous vivons une époque de transformations épiques, confrontés à des défis sans précédent, qui exigent des solutions mondiales. Mais les divisions géopolitiques continuent de s’aggraver et la planète continue de se réchauffer.

Les guerres font rage sans qu’on sache comment elles se termineront. Un changement s’impose », a déclaré Antonio Guterres. Pour le secrétaire général de l’Onu, « les inégalités mondiales se démarquent et se renforcent jusque dans nos propres organisations internationales. À ce jour, l’Afrique n’a toujours aucun siège permanent au sein de la principale instance de paix du monde.

Un changement s’impose ». Il a énuméré plusieurs autres inégalités encore visibles même au sein des organisations internationales et les États les mieux évolués, à l’instar de la faible représentation féminine dans les Gouvernements de certains pays ou encore des inégalités  dans l’architecture financière mondiale vieille de 80 ans, qui nécessite un renouvellement.

Vue de l’Assemblée générale de l’ONU

« C’est inacceptable, surtout quand on sait que l’égalité entre les femmes et les hommes, contribue à la paix, au développement durable, à l’action climatique et bien plus encore (…). Mais comme le souligne le Pacte pour l’avenir, la lutte contre les inégalités exige une accélération de la réforme de l’architecture financière internationale », a-t-i martelé.

Intervenant à la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président Félix Antoine Tshisekedi avait dénoncé une politique de deux poids deux mesures dans la gestion des conflits armés au monde, par le Conseil de sécurité des Nations Unies et la communauté internationale.

«Les peuples africains ne comprennent pas souvent l’attitude équivoque, la politique de deux poids deux mesures, les ambigüités et atermoiements de notre organisation, plus particulièrement de son Conseil de sécurité, dans certaines crises politiques et sécuritaires graves qui sévissent en Afrique, parfois depuis plusieurs décennies », avait fait savoir le Président de la RDC.

L’allocution du secrétaire général Antonio Gutteres a été  suivie du débat général et prise de parole des Chefs d’Etats programmés, à cette session placées sous le thème « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ». C’est demain  mercredi à 19 h, heure de Kinshasa, que le Président Tshisekedi va s’exprimer sur la tribune de l’Onu. La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et la candidature au poste de membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu pourront éventuellement être au centre du mot du Chef de l’Etat.

ACP/

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