Kinshasa, 15 décembre 2020 (ACP).– Mme Victoria Mushagalusa, membre de l’ONG «Makila Esopani mingi», a plaidé, mardi au cours d’un entretien avec l’ACP, en faveur d’une action gouvernementale et civile pour la réduction des atrocités dans l’Est de la RDC, en vue de préserver les générations futures du fléau de la guerre.
Elle a également plaidé pour un dialogue en faveur de la vie et de la dignité humaine face aux multiples exactions qui sévissent l’Est du Pays, et sur la nécessité de bâtir une compréhension commune en vue de mesurer les violences, de reconnaître les acteurs associés aux risques accrus de violence et de définir les moyens d’y faire face.
Mme Mushagalusa a fait savoir que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC fait ressortir une réalité macabre sur les droits humains, d’où l’implication de tous, gouvernement, société civile et population, s’avère nécessaire pour éradiquer ce fléau.
Pour elle, l’action gouvernementale et civile permettra de trouver de l’énergie, des stratégies et des ressources utiles pour réduire les violences sous toutes ses formes, notamment en prévenant les conflits, en protégeant les populations vulnérables et en reconstruisant la société.
Victoria Mushagalusa a en outre exhorté la communauté internationale et les organisations de la société civile locale à reconnaitre les violences auxquelles sont confrontées ces populations ainsi que ses facteurs de risque, car, a-t-elle conclu, «ce n’est qu’en reconnaissant ce problème, que celles-ci pourront demander une aide internationale pour faciliter la prévention structurelle à l’est de la RDC». ACP/Awa