Kinshasa, 16 juin 2024(ACP).- La présidence de la République a annoncé la levée des mesures conservatoires arrêtées suite à la démission de l’ancien Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a-t-on appris dimanche de la Présidence congolaise.
« Le nouveau gouvernement ayant été investi par l’Assemblée nationale le mardi 11 juin, et sur instruction de la haute hiérarchie (…), les mesures conservatoires du 20 février 2024 sont levées », a écrit Anthony Nkinzo Kamole, directeur de cabinet du Chef de l’État congolais, dans ce communiqué. » Les dossiers traités et ceux en cours de traitement seront transmis à la Première ministre Judith Suminwa pour orientation sectorielle et prise en charge », a renseigné la source.A la suite de la présentation de la démission du Premier ministre Sama Lukonde, le Président de la République, avait le même jour pris des mesures conservatoires, conformément à l’Ordonnance relative à l’organisation et fonctionnement du Gouvernement et modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ou encore entre membres de l’Exécutif national.
Ces mesures conservatoires avaient été mises en place à l’intention des membres du gouvernement, des dirigeants des entreprises publiques et du portefeuille de l’État, des dirigeants des services, établissements et organismes publics, ainsi que des secrétaires généraux et responsables des administrations publiques.
Il s’est agi notamment :· De la suspension jusqu’à nouvel ordre du recrutement, des nominations, promotions et mouvements de personnel à tous les niveaux ;· De la suspension des engagements, de la liquidation et du paiement de toutes les dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel ;· De la suspension des missions à l’extérieur du pays pour tous les membres du gouvernement et le personnel de leurs cabinets, sauf pour les déplacements liés à certains dossiers spécifiques, dont les demandes d’autorisation seront examinées au cas par cas ; ainsi que · De l’interdiction de recourir aux opérations de cession, de transfert ou d’aliénation des actifs de l’État autres que celles déjà engagées. Toutefois, précise le communiqué, les cas exceptionnels nécessitant une dérogation seront soumis à l’autorisation préalable du Président de la République, chef de l’État.ACP/C.L.