Kinshasa, 8 août 2024 (ACP).– Le ministère public a requis, jeudi, la peine capitale aux prévenus Ngandu et consorts pour, association des malfaiteurs, lors d’une audience du tribunal de grande instance de la Gombe, tenue au commissariat provincial de la police, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), dans l’ affaire de vandalisme d’un immeuble.
« Par conséquent vous allez condamner les prévenus Ngandu wa Ngandu et consorts du chef d’association des malfaiteurs à la peine capitale, vous allez les condamner pour arrestation arbitraire et détention illégale conformément aux articles 67 du code pénal livre 2 et 161 de la loi portant protection de l’enfant à cinq ans de servitude pénale principale pour utilisation d’ enfants dans les différentes formes de criminalité », a requis Isofa Kanga , procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe.
« Vous allez les condamner également à 10 ans de servitude pénale principale pour tentative de meurtre, à la peine de mort, pour destruction méchante », a-t-il renchéri.
En ce qui concerne le prévenu Kalengi, bâtonnier au barreau de Kwango, « vous direz également établi à sa charge toutes les infractions et vous le condamnerez aux mêmes peines », a-t-il dit.
En regardant par votre tribunal les prévenus, il a relevé que pendant trois jours d’audience, les parties au procès ont été en présence des prévenus Ngandu wa Ngandu et consorts qui se sont montrés d’une agression farouche envers les institutions de la République par manque de considération.
« Ils se sont permis plus d’une fois d’entonner des chansons politiques dans une salle d’audience puis qu’effectivement M. le président nous sommes dans une salle d’audience nous sommes devant un tribunal, c’est un manque de respect », a déploré l’organe de la loi, soulignant que ce sont des personnes d’une arrogance à « l’extrême de la sorcellerie, » se croyant plus citoyen que tous les autres citoyens, croyant que la République démocratique du Congo est un pays sans loi qui leur appartient ».
Pour lui, cette bande est « une structure détournée même de l’idée de la politique dont ils sont en train de clamer ici devant vous , tantôt ils arrêtent des personnes, tantôt ils deviennent des mafieux à la solde du plus offrant ».
« Ce groupe se réclamant du parti au pouvoir, alors que la plus part d’entre-deux ne sont pas membres d’une structure du parti au pouvoir , puisque ce parti ne reconnait pas cette structure », a-t-il dénoncé, soulignant que le statut du parti ne fait pas allusion de cette force du progrès.
La partie civile Olive Lembe (victime) a demandé également au tribunal la condamnation de tous les prévenus accusés des actes de vandalisme d’un immeuble à une amende de un (1) franc congolais.
Par ailleurs, après la présentation par ministère public des biens et objets saisis, lors de la descente au siège de la « Force du progrès », base Lukunga, le prévenu Ngandu wa Ngandu Kennedy a ,à son tour , nié les accusations mises à sa charge.
« Moi je suis un responsable, père de deux enfants, dans la parcelle où je vis nous avons 11 portes, je ne reconnais pas les accusations du ministère public dont je fait l’objet » s’est-il justifié. ACP/