Kinshasa, 3 octobre 2024 (ACP).- Le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a été informé de la décision de la création par le Chef de l’État, d’une nouvelle aire protégée dénommée » Couloir vert Kivu-Kinshasa », à vocation de réserve communautaire, en vue de promouvoir l’économie verte entre l’est et l’ouest du pays, d’après le Compte-rendu consulté dimanche par l’ACP.
« (..) Le Président de la République a levé l’option de créer une aire protégée à vocation de réserve communautaire dénommée » couloir vert Kivu-Kinshasa » devant permettre le développement d’une économie verte entre l’est et l’ouest de notre pays« , lit-on dans ce document.
Cette décision a été prise, à la suite du rapport satisfaisant reçu par le Chef de l’État, des missions effectuées au nord de Beni et au sud de l’Ituri sur la stabilisation de cette partie du pays où les Adf avaient installé la terreur et causé la mort de plusieurs compatriotes depuis 2021.
« Après avoir constaté le succès du modèle de stabilisation par la combinaison du développement économique et par la conservation de la Nature, le Président Félix Tshisekedi a également noté avec satisfaction les résultats obtenus à la suite des efforts de communautés locales, de l’Institut congolais de conservation de la Nature (Iccn), la Fondation Virunga, et les FARDC », renseigne-t-il, soulignant que » la première phase de ce projet sera matérialisée dans la zone incluant la RN4 Beni-Kisangani et le bassin du fleuve Congo, de Kisangani à Kinshasa« .
100.000 Km2 de forêts primaires
Pour le Président Tshisekedi, cité dans le Compte-rendu, « la création de cette aire protégée positionne son pays comme leader des solutions de lutte contre le changement climatique. Elle la rend de plus en plus incontournable concernant l’atteinte des objectifs communs pour l’accord de Paris« .
« Cette décision réservera plus de 100.000 Km2 de forêts primaires qu’affirme la RDC comme pays Solution« , a-t-il renseigné.
Pour ce faire, Félix Tshisekedi a confié des charges spécifiques à l’ICCN et au Centre de recherche de Yangambi pour garantir la concrétisation de ce projet ambitieux qui doit également s’étendre sur l’ensemble du territoire national.
» Il convient que l’ICCN, assisté des autres services du ministère de l’Environnement et ses partenaires, procède à l’élaboration d’une étude de la nouvelle aire protégée, qui soit intégrée dans la deuxième phase du PDL 145 territoires. La mise en exploitation de 2000 hectares dont mille hectares seront dédiées aux plantations des palmiers à huile dans chacun de 145 territoires du pays. L’objectif étant de renforcer la production du biodiesel à base de l’huile de palme sur l’ensemble du territoire national. Que le Centre de recherche de Yangambi soit chargé de la préparation des semences de vin de palme dédié à ce projet et que le conseil consultatif présidentiel du parc national agricole pour l’alimentation accompagne la mise en exploitation de ces palmeraies dans les 145 territoires.
Au Gouvernement central, Félix Tshisekedi a confié la charge de proposer, sous la coordination de la Première ministre, en étroite collaboration avec son cabinet, les facilitations fiscales susceptibles de garantir le succès de ce projet.
Par ces potentiels, le biodiésel autrement appelé diesel renouvelable est chimiquement impossible de distinguer au diesel à base de pétrole, ce qui signifie qu’il peut alimenter le moteur sans nécessiter un quelconque mélange de pétrole, d’après Gustave Musampa, un ingénieur agronome congolais.
Par ces capacités renouvelables, il réduit les émissions de carbone jusqu’à un pourcentage considérable, en plus il peut être utilisé jusqu’à 100% dans les véhicules et à 50% dans les avions, affirme-t-il.
ACP/C.L.