Kinshasa, 24 août 2023 (ACP).- La Commission nationale pour les réfugiés (CNR) de la République démocratique du Congo (RDC) a été dotée, mercredi, d’un cadre et de structures organiques, a appris jeudi l’ACP du ministère en charge de la Fonction publique. « La fixation du cadre et des structures organiques de la CNR répond aux exigences de la réforme et de la modernisation de l’Administration publique, en vue de la maîtrise des effectifs et de la masse salariale », a déclaré le vice-Premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, au cours d’une cérémonie, à laquelle le vice-ministre de l’Intérieur, Jean-Claude Molipe, a été convié. C’est au cours de ladite cérémonie, a fait savoir la source, que le vice-Premier ministre a signé les documents considérés comme un outil moderne de gestion, de communication et d’évaluation, définissant clairement les responsabilités des uns et des autres au sein de la CNR, un organe qui dépend de son ministère. La remise et réception des documents portant cadre et structures organiques de la CNR marque ainsi l’aboutissement des travaux de la commission mixte composée des experts de la Fonction publique et du ministère de l’Intérieur, a ajouté la source.
Un outil destiné à servir de boussole
La CNR se voit ainsi dotée d’un outil destiné à servir de boussole dans la transformation de son mode de gestion rationnelle des ressources humaines, et d’instrument de référence pour satisfaire aux impératifs de la maîtrise des effectifs et de la masse salariale. « La CNR s’engage ainsi à respecter scrupuleusement le plafond d’emplois arrêté et à se conformer aux dispositions légales et réglementaires en vigueur qui régissent les services publics de l’État, ainsi qu’à s’aligner sur les objectifs liés à la mise en œuvre de la réforme et à la modernisation de l’administration publique », a surtout martelé le vice-Premier ministre de la Fonction publique cité par la source. Pour sa part, le vice-ministre de l’Intérieur Molipe, très satisfait, a fait savoir que le résultat obtenu ce jour est l’aboutissement d’un long processus qui s’inscrit dans le but de redynamiser la CNR, qui est une structure placée sous la co-tutelle du ministère de l’Intérieur. « En ce jour où la CNR dispose d’un cadre et de structures organiques, le gouvernement a donc le devoir de la doter de moyens importants pour lui permettre d’atteindre ses objectifs », a-t-il soutenu. Le secrétaire permanent de la CNR, Eric Mukandila a salué, de son côté, l’aboutissement de ce travail tant attendu depuis la création de la CNR il y a 21 ans. ACP/