Sénat : Jonas Mukamba renonce à revendiquer la présidence du bureau d’âge

Kinshasa, 13 juin 2024 (ACP).- Le doyen d’âge du Sénat, Jonas Mukamba (93 ans) a officiellement renoncé à revendiquer le poste de président du bureau d’âge de cette chambre haute du Parlement de la République démocratique du Congo, comme le prévoit la Constitution, dans un communiqué parvenu jeudi à l’ACP.

«Pour des raisons d’honneur, d’élégance politique, d’apaisement et de nécessité de cohésion républicaine,  non sans tenir compte du besoin fondamental d’éclosion de la culture du respect des textes qui régissent l’Etat, eu égard au prestige qui revêt la chambre haute du Parlement, le Patriarche Honorable Jonas décide de son plein gré de renoncer à son droit constitutionnel de présider, en sa qualité de doyen d’âge, le bureau d’âge du Sénat», a-t-on lu dans ce communiqué signé par M. Pierre Kila Ilunga, responsable de la cellule de communication du sénateur Jonas Mukamba.

Le sénateur le plus âgé a dit constaté la non application du libellé de la Constatation de la RDC en son article  114 quant au Doyen d’âge qui demeure l’unique qualité d’agir en toute légitimité pour présider le bureau d’âge du Sénat.

Jonas  Mukamba a souhaité une continuité fructueuse à la législature en cours.

Il a enfin dit avoir respecté les valeurs prônées par le Chef de l’Etat, à savoir la démocratie et la prévalence de l’Etat de droit, ce dans l’intérêt supérieur du peuple congolais ainsi que des générations à venir.

L’actuel doyen d’âge du Sénat de la République démocratique du Congo, Jonas Munkamba n’avait pas occupé la présidence du bureau provisoire, étant donné que son élection dans la province de l’Equateur est intervenue au moment où un bureau provisoire avait déjà été installé à la chambre haute du Parlement.

« Le doyen sénateur Jonas Munkamba (93 ans), nous rejoint au sénat pendant que nous avions déjà épuisé le point d’installation du bureau provisoire et que nous étions au deuxième point de l’ordre du jour de la session extraordinaire relatif à la validation des pouvoirs (…). Présentement nous sommes déjà au troisième point lié à l’élaboration et à l’adoption du règlement intérieur. Et pour cela, dans le strict respect de la loi,  j’espère que dans le futur, la loi pourra rendre les choses plus claires », avait déclaré Pascal Kinduelo, président du bureau provisoire de cette chambre. ACP/

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