RDC: les forces de défense et de sécurité appelées à garantir la paix

Kinshasa, 1er avril 2024 (ACP).- Les forces de défense et de sécurité ont été appelées, lundi, à garantir la paix en République Démocratique du Congo (RDC), lors de la cérémonie d’ouverture de la session d’avril du Conseil économique et social (CES) au Palais du peuple, siège du Parlement à Kinshasa.

« La RDC est disposée à entretenir des relations d’amitié réciproque avec tous les pays. Mais, rien ne saurait nous faire oublier l’insécurité dans l’Est avec les morts, et toutes les victimes des violences. La paix se gagne. Les forces de défense et de sécurité sont appelées à garantir la paix », a déclaré Jean-Pierre Kiwakana, président de CES de la RDC.

 JP Kiwakana a rendu hommage aux victimes des violences dans l’Est de la RDC mais également celles des violences perpétrées dans le Mai-Ndombe. « Nous exprimons notre compassion et nos condoléances aux familles des victimes de ces violences », a dit le président du CES.

S’exprimant sur la gouvernance de la RDC, il a exhorté les responsables du gouvernement à travailler pour l’instauration de la paix, « mère de tout développement ».

L’assistance

« Le système éducatif doit être adapté aux besoins de la population de la RDC. Les études devront déboucher sur des emplois pour les jeunes. Préparons nos jeunes aux métiers », a recommandé JP Kiwakana.

Parlant des conséquences des catastrophes naturelles en RDC, il a préconisé l’organisation d’un atelier sur l’atténuation de ces catastrophes, «  cela en collaboration du gouvernement de la République et d’autres acteurs ».  

« Les changements climatiques constituent un grand défi pour nous en RDC. Leurs conséquences sont multiples à savoir le risque sismique, les risques affectant  l’eau, l’agriculture, les moyens de subsistent, mais aussi la sécheresse, les inondations, les vagues de chaleur, le glissement de terre », a souligné le président du CES.

Session budgétaire

La session d’avril 2024 est une session essentiellement budgétaire, a indiqué JP Kiwakana. « Nous allons analyser les nouvelles matières. Nous adopterons les projets d’avis sur l’industrie culturelle, le centre semencier, le port de Banana dans le Kongo Central, les questions d’éducation, la problématique du revenu du travail », a dit le président du CES ajoutant à ces matières les questions d’actualité relatives à l’économie, l’environnement et la question des inondations dans le bassin du Congo.

Il a également fait état de la problématique de l’intermédiation locale, l’énergie renouvelable et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes en milieu rural. « Nous avons réalisé des activités dans le cadre des commissions permanentes. Nous citerons l’intégration des amendements dans deux avis et la formulation de 4 avis favorables », a-t-il dit.

En outre, a poursuivi JP Kiwakana, des membres du CES ont pris part à des rencontres au niveau national. Il s’agit des assises de la forêt, les travaux à la chaire UNESCO de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et le vernissage d’un ouvrage sur le « combat pour la culture ».

« Nous avons également pris part à des travaux au niveau international. Des membres du CES ont pris part aux travaux de la convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques à Dubaï, la mission d’observation électorale à Moscou, en Russie, les obsèques du président du Conseil économique et social (CES) du Benin et les travaux du CES de  la Côte d’Ivoire à Abidjan » a-t-il ajouté. ACP/

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