Kinshasa, 20 mars 2025. (ACP). – La Coordination nationale des jeunes intercommunautaires de la République démocratique du Congo (CNJIC-RDC) a ouvert, jeudi à Sultani Hôtel à Kinshasa, un Forum sur la cohésion nationale et la lutte contre les discours de la haine et la désinformation.
« Pour sa survie dans le concert des nations en cette période de guerre, notre pays, a plus que besoin de l’unité et de la cohésion de toutes ses filles et tous fils sans distinction aucune. Tel est l’objectif même de ce forum qui se veut un cadre d’échange, de conscientisation et de mobilisation de la jeunesse congolaise afin qu’elle se dresse comme un seul homme pour barrer la route aux envahisseurs », a déclaré Me Christelle Mwena, porte-parole de la (CNJIC-RDC).
Selon elle, « la menace qui vient de l’Est n’épargne personne, elle ne regarde pas notre couleur politique, notre diversité linguistique, encore moins notre appartenance sociale. Elle ne vise qu’un seul objectif, anéantir notre Pays en tant que nation et soumettre notre peuple dans le but d’exploiter vicieusement les différentes ressources naturelles stratégiques que regorge notre sous-sol ».
« En effet, plus besoin de rappeler à chacun d’entre nous ici présent la menace qui pèse sur notre mère commune, la République démocratique du Congo en cette période exceptionnelle caractérisée par une guerre d’agression, d’occupation injuste des terres, de pillage de ressources naturelles, de la soumission des femmes à l’esclavage sexuel, d’enrôlement forcé des jeunes dans l’armée rebelle et des massacres atroces perpétrés par l’armée rwandaise à l’Est de notre pays.
Cette aventure de mauvais goût a occasionné la mort de plus de 8000 personnes pour la seule ville de Goma en date du 26 au 27 janvier 2025 », a rappelé la porte-parole de la CNJIC-RDC.
Elle a attiré l’attention de l’assistance sur le chiffre alarmant des victimes de cette guerre d’agression.
« Les plus de 8000 victimes à Goma auxquelles nous avons fait allusion tout à l’heure, ne parlaient pas tous seulement le Swahili. Parmi eux il y’avait les Bangala, les Bakongo, les Baluba et certains étrangers… C’est pourquoi nous sommes obligés de mettre de côté nos différences et bannir toutes les antivaleurs tels que le tribalisme, la haine, l’égoïsme, …et de nous ressourcer dans ce qu’a toujours été notre force, l’unité nationale. Il n’y a que de cette façon que nous sortirons victorieux de cette situation », a conclu Mme Christelle Mwena Kanzay.
Les participants vont formuler des recommandations à la fin de ce forum.
ACP/JF