Santé du Pape François : aucune visite n’est recommandée pour l’instant

Rome, 25 mars 2025 (ACP).- Pour le moment, le Pape François ne reçoit pas de visites et aucune décision n’a été prise quant au programme des semaines à venir, selon un point de presse de la Salle de presse du Saint-Siège repris mardi par Vatican News.

« Il lui a été recommandé d’éviter pour le moment les rencontres, tant individuelles que de groupe, mais aussi une assistance 24 heures sur 24 pour subvenir aux «besoins», à commencer par l’oxygène, et pour intervenir en cas d’urgence », a rapporté la source.
Et d’ajouter : « Ce service est garanti par la direction de la Santé et de l’hygiène de l’État de la Cité du Vatican ».

Selon la source, « le Souverain pontife suit la convalescence dans les termes décrits par les médecins samedi». la Salle de presse du Saint-Siège a souligné que les médecins Sergio Alfieri et Luigi Carbone, respectivement directeur de l’équipe qui a suivi le Pape pendant son hospitalisation et médecin référent du Saint-Père, ont expliqué que le Pape devra poursuivre la thérapie pharmacologique «pendant une longue période et par voie orale» et la physiothérapie motrice et respiratoire à plein temps. « Les mêmes auxquelles il a été soumis au Gemelli », a signalé la source.

Parlant de la messe et du travail, la source a renseigné que le Saint-Père a concélébré la messe dans la petite chapelle à Sainte Marthe et a également poursuivi également son travail sous la forme décrite ces derniers jours. « En ce mardi 24 mars, le bulletin de midi a annoncé la nomination du nonce apostolique au Bélarus, Mgr Ignazio Ceffalia, et du défenseur du lien du Tribunal de la Rote romaine, Mgr Francesco Ibba », a-t-on lu.

Sa guérison est, bien sûr, attendue, ainsi que les «améliorations cliniques», comme l’ont souligné les médecins. «Certaines choses sont en train d’être décidées, et seront évaluées sur la base des améliorations qu’il y aura la semaine prochaine», explique la Salle de presse du Saint-Siège.

Révélation sur les pires moments de la maladie du Pape*

Par ailleurs, le médecin Sergio Alfieri, cité par la source, a souligné que le Pape a risqué sa vie en raison de deux crises. Il a expliqué : «Pour la première fois, j’ai vu des larmes dans les yeux de certaines personnes qui l’entouraient. Des personnes qui, je m’en suis rendu compte pendant cette période d’hospitalisation, l’aiment sincèrement, comme un père. Nous étions tous conscients que la situation s’était encore dégradée et qu’il risquait de ne pas s’en sortir».

«Nous avons dû choisir entre arrêter et le laisser partir, ou forcer et essayer tous les médicaments et thérapies possibles, en courant le risque très élevé d’endommager d’autres organes. Nous avons finalement choisi cette voie», a encore expliqué le Dr Sergio Alfieri, soulignant que la décision revenait au Pape comme il l’a fait à tant d’autres occasions: «Dès le premier jour, il nous a demandé de lui dire la vérité et voulait que nous lui disions la vérité sur son état». Même en ce qui concerne la communication, le médecin rapporte avoir «communiqué la partie médicale aux secrétaires et ils ont ajouté les autres informations que le Pape a ensuite approuvées, rien n’a jamais été changé ou omis. Il a des gens qui sont maintenant comme des membres de sa famille, ils sont toujours avec lui», conclut-il.

Il faut noter qu’après cinq semaines d’hospitalisation à la polyclinique Gemelli, le Pape François est retourné à son domicile le 23 mars après avoir salué et béni plus de 3000 fidèles présents à l’angélus du sixième dimanche consécutif et troisième dimanche du temps de Carême. ACP/C.L.

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