Kinshasa, 10 septembre 2020 (ACP).- Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire(ESU), Thomas Luhaka Losendjola, a souligné dans une circulaire transmise aux établissements de l’ESU dont une copie parvenue jeudi à l’ACP, la nécessité de délivrance des diplômes aux étudiants finalistes de son secteur lors de la double cérémonie de collation des grades académiques et de clôture de l’année académique .
Le ministre a à cet effet, invité les établissements au strict respect des ordonnances relatives à la collation des grades académiques au sein des établissements de l’ESU.
Il a par ailleurs, demandé aux établissements de l’ESU tant publics que privés qui n’ont pas encore passé la commande des diplômes pour les années académiques antérieures, d’entrer en contact avec l’administration du ministère afin de remettre les étudiants lésés dans leurs droits.
Le ministre de l’ESU qui a déploré des irrégularités dans la délivrance des diplômes, veut répondre aux réclamations des étudiants finalistes.
Selon lui, les instructions académiques obligent tout établissement de l’ESU tant public que privé à remettre, lors de la double cérémonie de collation des grades académiques et de clôture de l’année académique, les diplômes dûment entérinés ou homologués, par le ministère de tutelle à l’étudiant finaliste.
Nombreux sont les établissements qui, en lieu et place du diplôme entériné ou homologué, délivrent une attestation tenant lieu de diplôme et/ou autres documents administratifs pourtant strictement interdits par la tutelle, a-t-il dit, avant de rappeler qu’il ne se passe pas un seul jour sans que le cabinet n’enregistre des réclamations des étudiants des établissements respectifs au sujet de leurs diplômes des premier et deuxième cycles pour lesquels ils confirment avoir payé les frais y afférents.
Cette pratique illégale, a-t-il poursuivi, cause notamment d’énormes préjudices à la carrière professionnelle ou postuniversitaire des étudiants.
Le ministre de l’ESU a indiqué qu’en ce jour, les statistiques indiquent que moins de 50% des établissements de l’ESU transmettent les diplômes pour entérinement ou homologation au ministère de tutelle et pourtant les frais y afférents ont été perçus. ACP/ZNG/Awa