Trois « piliers » pour le second quinquennat du Chef de l’Etat (Par Joseph Kimba)

Kinshasa, 15 fév. 2024 (ACP).-L’ouverture préconisée par le Président Félix Tshisekedi dans le cadre de son second mandat, issu de sa brillante réélection du 20 décembre 2023, devrait normalement être marquée par trois principaux piliers, la recherche de la paix, le dialogue constructif et la reconstruction d’un pays complètement dévasté à cause des guerres à répétition et d’autres conflits armés qui persistent dans quelques provinces.

Ces trois piliers, une fois acquis, constituent un gage certain pour la réussite de son deuxième quinquennat, lequel se veut être à l’écoute du peuple qu’il place au centre de son action, en vue de rencontrer positivement toutes ses préoccupations. En lui confiant massivement ce quinquennat, le peuple congolais a ainsi renouvelé sans tergiverser, sa confiance à un homme d’Etat qu’il trouve capable de réaliser une œuvre grandiose de reconstruction d’un pays aussi vaste que le Congo-Kinshasa dont le décollage économique lui permettra de jouer un rôle primordial au cœur de l’Afrique.

Mais, cela ne peut se faire que dans un climat de paix qui doit impérativement régner sur toute l’étendue du territoire national. D’où, l’impérieuse nécessité de pacifier le pays pour y déployer l’autorité de l’Etat, de moderniser ses moyens de défense et de sécurité, d’assurer le fonctionnement optimal de toutes les institutions parmi tous les acteurs politiques confondus, qu’ils soient de la majorité présidentielle que de l’opposition, le tout dans une parfaite harmonie d’esprit parmi les populations congolaises dont l’attente reste sans aucun doute la satisfaction de ses besoins primaires.

C’est toute une vision, tout un programme pour le Chef de l’Etat, avec comme finalité de surmonter le défi de développement et de la transformation de la RDC, les maîtres mots étant bien sûr renouvellement, modernisation et renaissance plutôt que «réhabilitation ou raccommodage». Et comme, on peut le constater, le Président de la République qui a fait un brillant travail dans son premier mandat malgré des difficultés surgies dans la coalition FCC-CACH, possède tous les atouts de réussir son pari d’assurer l’envol du Congo dans le concert des nations où son éclipse l’a fait perdre sa place d’antan.

Pour titanesque qu’elle paraisse, la tâche n’est pas au-dessus de ses forces, de sa capacité de dépassement et de sa volonté de faire mieux. La chaleur que l’on peut constater à travers son engagement vis-à-vis du peuple congolais, traduit sa ferme volonté d’œuvrer pour une complète transformation du Congo, d’amorcer une révolution à tous les niveaux de la vie nationale, y compris mental et moral.

L’engagement constaté aussi autour de l’Union sacrée de la nation, sa plate-forme politique qu’il a créée pour concrétiser sa vision sur le terrain, se trouve être également un gage de réussite pour lui tout au long de son second mandat.

Il revient donc au peuple congolais de se mobiliser comme un seul homme autour du Chef de l’Etat pour réaliser avec lui son vaste programme de développement en faveur d’un Congo, confronté actuellement à une myriade de défis. Entre autres l’élimination de la pauvreté, l’éradication des mauvaises pratiques, la lutte contre la pauvreté qui mine la vie sociale des populations alors que le pays dispose de richesses naturelles qui attirent la convoitise de nos ennemis.

Quoi qu’il en soit, le Chef de l’Etat s’est résolu fermement à faire face à tous ces défis malgré des difficultés de tout bord. Car, tout le monde croit comme Lénine qui disait que « ça ira demain ». Charles de Gaulle ne disait-il pas que « la difficulté attire l’homme de caractère ».ACP/

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