UE : organisation d’une riposte commune contre le terrorisme

Kinshasa, 11 novembre 2020 (ACP).- Après les récentes attaques de Vienne en Autriche, de Nice et de Conflans-Sainte-Honorine en France, l’Union européenne (UE) organise la riposte contre le terrorisme et a décidé mardi d’apporter une « réponse commune » à ce fléau à l’issue d’un mini-sommet en visioconférence, ont rapporté mercredi les médias étrangers.

« Le terrorisme de Paris à Bruxelles en passant par Berlin, Vienne … est une réalité européenne. C’est pourquoi nous avons besoin d’une réponse commune, coordonnée et rapide. C’est ce que nous avons acté aujourd’hui », a expliqué le président français Emanuel Macron, initiateur dudit sommet, lors d’une conférence conjointe, ajoutent les sources.

Cependant, selon le président français, ce travail de coordination passera par le développement des bases de données communes, la coopération entre les polices des Etats membres, les échanges d’informations ou encore le parachèvement du dispositif dit PNR (système d’enregistrement des données de passagers aériens).

« Il faut se concentrer sur la mise en œuvre, la finalisation de l’ensemble des mesures mises en place à l’issue des attentats qui ont frappés la France en 2015 », a-t-il indiqué. La propagande terroriste et le discours de haine sur Internet sont également dans le viseur des Etats membres de l’UE. Un règlement sur le retrait des contenus terroristes d’Internet dans un délai d’une heure doit être adopté dans les semaines à venir.

L’UE envisage aussi une refonte de l’espace Schengen pour mieux contrôler les entrées : « Il ne faut en rien confondre la lutte contre l’immigration clandestine et le terrorisme. Mais il nous faut regarder lucidement les liens qui existent entre ces deux phénomènes », a dit M. Macron.

Sécuriser l’espace Schengen suppose renforcer la sécurité des frontières extérieures de l’UE, d’améliorer les mécanismes d’évaluation du fonctionnement de Schengen entre autres. Pour y parvenir, le président Macron va proposer dans les prochains jours un projet de réforme de Schengen. « Car réformer Schengen c’est permettre la liberté en sécurité », a-t-il expliqué. ACP/ODM/KJI

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