Un projet sur la traite des personnes présenté au Conseil supérieur de la magistrature

Kinshasa, 17 août 2024 (ACP).- Le projet « Action pour réduire et répondre à l’exploitation et à la traite (ARRETE) » en République démocratique du Congo a été présenté au Conseil supérieur de la magistrature afin de solliciter l’accompagnement de l’appareil judiciaire dans sa mise en œuvre, a-t-on appris samedi de source officielle.

« Dans le cadre du Projet ARRETE, il s’agissait de présenter le projet au Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature, M. Telesphore Nduba Kilima et solliciter un partenariat solide avec l’appareil judiciaire congolais dans son ensemble mais surtout le rôle important que jouent les magistrats en particulier dans la lutte contre la traite des personnes », a déclaré Chantal Yelu Mulop, coordonnatrice du service spécialisé du Chef de l’Etat, en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et traite des personnes.

Accompagnée du chef de projet « Arrete » Me Alain Kisombwe, représentant de l’Association du Barreau Américain (ABA), Chantal Yelu Mulop a souligné que les échanges ont également porté sur la question de la poursuite des auteurs de la traite des personnes et celle de la protection des victimes. « Nous avons été ravi de recevoir des propositions venant du Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature qui va contribuer efficacement dans l’exécution du projet ARRETE », a-t-elle conclu.

Dans le même cadre, le projet « Arrete » a été également présenté au président de la Commission nationale des droit de l’homme (CNDH) en vue renforcer la lutte contre la traite des Personnes en RDC.

« Dans son rôle de mécanisme national de promotion et de protection des droits de l’homme au niveau central comme au niveau local, la CNDH est un partenaire important en ce qu’elle veille au respect des droits de l’homme et des mécanismes de garantie des libertés fondamentales pour tous », a-t-elle précisé.

Après avoir présenté les objectifs de ce projet au président de la CNDH, a précisé Mme Yelu, « le président de cette institution nous a fait à son tour despropositions devant contribuer de manière efficiente à la réalisation du projet ARRETE dans la prise en charge holistique des victimes de la traite des personnes en RDC ».

Financé par le gouvernement américain à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), ce projet est mis en œuvre par le consortium de trois organisations partenaires, à savoir, l’Association du Barreau Américain (ABA Roli), Heartland Alliance international (HAI) et la Dynamique des femmes juristes (DFJ).

ACP/

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