Kinshasa, 24 oct.2021(ACP).- Le chef de travaux, Georgette Ngweme Ngakiama Beni, a soutenu samedi dans la salle des promotions Mgr Luc Gillon, à l’Université de Kinshasa(UNIKIN), une thèse de doctorat intitulée «Evaluation des teneurs des résidus des pesticides, des métaux lourds : et des polluants organiques persistants dans le légume amaranthus viridis cultivé dans les sites maraichers de Kinshasa et risque sur la santé humaine».
Cette thèse de l’Ecole de santé publique de la faculté de médecine de l’UNIKIN, qui lui a valu le grade de docteur en santé publique, a visé à déterminer les teneurs, en résidus des pesticides des polluants organiques persistants ainsi que les concentrations des métaux toxiques, dans l’amaranthus viridis afin d’apprécier les risques sur la santé humaine.
Considérée source de nombreux nutriments, des antioxydants , des flores alimentaires et des métabolites, a dit la récipiendaire, la culture d’amaranthus viridis en RDC , accumule plusieurs polluants organiques persistants et des métaux toxiques tels que le chrome , le cobalt , le nickel , le cuivre , le zinc , l’arsenic , le cadmium , le plomb et le mercure.
Cette culture, a-t-elle soutenu, attire également un large éventail de ravageurs et de maladies et peut nécessiter une gestion intensive des ravageurs, en pratiquant l’usage des produits phytosanitaires.
Les résultats de cette étude ont démontré que 94,6% des maraichers, sans être formés, utilisent systématiquement les organophosphorés communément appelés » thiodan ».
Elle a suggéré une bonne sensibilisation des maraichers et une formation continue en rapport avec l’utilisation des pesticides, pour réduire les risques de pollution de l’environnement et protéger la santé des consommateurs.
Cette thèse a été élaborée dans le cadre du «Programme de renforcement des capacités de l‘enseignement et de recherche en sciences de l’environnement»(PRCERSE) ,initié par le Pr John Poté de l’Université de Genève(INIGE) , qui a été également co-promoteur de cette thèse. ACP/
