Kinshasa, 14 mai 2024 (ACP).- Une réconciliation a eu lieu entre le gouverneur de province et les professionnels des médias, après une brouille, au cours d’une rencontre organisée par l’autorité provinciale à Mbandaka, au Nord-ouest de la République démocratique du Congo.
« Je remercie mes frères journalistes d’avoir répondu à mon invitation, et je suis dans la joie. Les jours passés, nous avions eu de tiraillements, vous m’aviez demandé de remplir trois exigences, notamment celle d’arranger avec la directrice provinciale a.i de la Radiotélévision nationale congolaise (Rtnc), avant de revenir à vous et c’est ce qui a été fait », a déclaré le gouverneur de province de l’Équateur, Bobo Boloko Bolumbu.
« J’aime les journalistes parce qu’ils sont les diffuseurs des informations. Lors de ma dernière rencontre avec vous, j’avais rappelé qu’avant mon avènement à la tête de cette province, la Rtnc ne fonctionnait pas. A mon arrivée, elle a commencé à fonctionner », a-t-il fait savoir.
L’autorité provinciale a poursuivi en déclarant : « de même, avant moi, l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) n’existait pas, aujourd’hui elle est présente dans la province grâce à mes efforts, y compris le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Je les ai dotés des bureaux équipés au Parc Joseph Kabila ».
Rappelant à l’intention des hommes des médias ses bonnes actions, Bobo Boloko a insisté sur le fait qu’il a toujours marché ensemble avec la presse. Il croit être le tout premier gouverneur à faire d’un journaliste conseiller, bourgmestre, ministre etc.
« Voilà, j’ai répondu à votre exigence, que celui qui s’était senti lésé par tout ce qui s’était passé me pardonne, de ma part j’ai pardonné aussi, car les linges sales se lavent en famille », a déclaré le gouverneur Bobo Boloko.
Les journalistes fustigent le comportement de leur collègue de la Rtnc/Equateur
Après l’entretien avec le gouverneur, les journalistes, ont fait une déclaration à travers laquelle ils dénoncent le mauvais comportement de leur consœur et directrice a.i.de la Rtnc, Mimi Etaka, pour, d’une part les avoir induits en erreur en donnant un faux rapport d’une agression dont elle aurait été victime de la part de l’autorité provinciale et, d’autre part, d’être allée négocier en catimini avec le gouverneur sans les tenir informés alors qu’elle avait bénéficié de leur solidarité, laquelle avait abouti à la sanction d’embargo contre ce dernier et tout le gouvernement provincial.
ACP/ODM