Festivités de fin d’année : célébration de la Saint-Sylvestre en famille à Kinshasa

Kinshasa, 02 janvier 2023 (ACP).- La fête du Saint-Sylvestre a été célébrée en famille dans plusieurs ménages de la ville de Kinshasa, a constaté dimanche l’ACP, au cours d’une ronde.

« Nous avons célébré en famille pour éviter d’effectuer encore d’autres dépenses car les fêtes de fin d’année et de nouvel an nous ont déjà coûté, nous obligeant d’emprunter de l’argent pour satisfaire les enfants, notamment avec l’achat des habits », a déclaré un père de la famille.

Il a souligné que passer la fêter en famille ne gâche en rien son ambiance, mais bien au contraire, elle se présente comme une occasion permettant aux membres de la famille de se retrouver autour d’une table pour échanger et évaluer ce qu’a été l’an 2022 afin de fixer de nouvelles perspectives pour l’année 2023.

Pour la secrétaire générale de l’Association des femmes fortes, Magalie Magano « les familles qui se sont endettées pour passer les fêtes, ont mal commencé l’année ».

A cet effet, elle a invité les familles congolaises à s’approprier de la culture entrepreneuriale, en créant plusieurs unités de production pour ne pas retomber dans la même situation.

La fête de nouvel an : les rues de Kinshasa envahies

Les rues de la ville de Kinshasa ont été envahies par les Kinois et Kinoises lors de la célébration de la fête de nouvel an. Dans les quartiers plateau 2, Cogelos, Kindele et Kimwenza à Mont-Ngafula, une bonne ambiance à régner.

« Je suis venu au studio photo pour prendre quelques cartes en souvenir de la fête de nouvel an », a fait savoir M. Nestor Nsinga, habitant du quartier Cogelos.

Dans plusieurs artères l’on peut constater un bon nombre de jeunes dont l’âge varie entre 5 et 23 ans, en solitude ou en groupe se dirigeaient dans différents lieux festifs aménagés, notamment les bars, les terrasses et les espaces culturels.

« J’ai reçu plusieurs clients aujourd’hui par rapport à la fête de Noël et j’en suis ravi », a signalé M. Glody Makunzi, responsable de l’agence photo « Image d’Afrique ».

Dans certaines rues de la commune N’djili, il s’est observé une modération dans le réglage du son de la musique, notamment au Couloir Kimbuta où la musique s’est jouée à une faible intensité.

Cependant, certaines personnes dans la ville ont profité de l’occasion pour se livrer au tapage, à la nuisance sonore  et autres excès contraire aux mœurs.

La circulation timide au lendemain de la fête de nouvel an

La circulation a été timide au lendemain de la fête de nouvel an, dans les rues de la ville de Kinshasa.

Aux arrêts de bus, les personnes sont à compter contrairement à la fin du mois de décembre où les foules s’observaient dans les différents arrêts en raison de la mobilité des Kinois et Kinoises vers les centres ville pour se procurer des différents articles, notamment les habits, les aliments, les jouets pour enfants et autres.

Le prix du transport en commun est également revu à la baisse par manque des clients, notamment au Quartier 1 dans la commune de N’djili et sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe où il est passé de 2.000 CDF à 1.000 CDF, de Petit pont Bandal à l’Hôtel de ville de 1.000 CDF à 500 CDF.

Certains conducteurs de transport en commun se sont réservés de travailler causant ainsi la rareté de transport dans certaines lignes et favorisé la fluidité de la circulation dans plusieurs artères de la ville où les embouteillages étaient observés à la longueur de la journée.

« D’habitude, je fais plus d’heure du quartier 1 jusqu’au centre ville de Kinshasa. Mais aujourd’hui je fais que 30 minutes, la circulation est fluide », a témoigné un travailleur.

Interrogés par l’ACP, certains Kinois ont soulevé la nécessité de revoir le plan de l’urbanisation de la ville par la création des marchés de proximité et la délocalisation de certains services de l’Etat vers d’autres communes en vue de faciliter la circulation. ACP/ODM/KAI

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