Kisangani, 3 mars 2024 (ACP).- Un député provincial a salué l’idée de la mise en place de la feuille de route de la gestion de la forêt dans cinq de sept territoires de la province de la Tshopo (nord-est de RDCongo), lors d’un atelier organisé par une Ong, « L’atelier est venu à point nommé concernant le dossier de la gestion de la forêt. Plusieurs conflits sont liés aux problèmes de la gestion de la terre.
Etant donné que la première ressource d’une communauté riveraine c’est d’abord la forêt, il y a lieu de définir et de comprendre les différentes étapes de l’acquisition de l’espace forestier dans le cadre de l’exploitation », a déclaré le député provincial Ghislain Mogenya Baraka, élu de la circonscription électorale du territoire d’Ubundu.
Partant des explications reçues à l’atelier organisé par l’ONG Tropenbos, l’élu du peuple a compris que la gestion de la forêt n’est pas l’affaire d’une seule autorité.
« Nous venons de comprendre que les responsabilités sont partagées en matière de gestion de la forêt. Le gouverneur de province, le chef du groupement ainsi que le chef du village doivent y prendre part », a fait savoir Ghislain Mogenya, avant de relever certaines difficultés rencontrées dans quelques villages où les conflits naissent par l’usurpation du pouvoir par des familles dépourvues de qualité, mais s’adonnant à la vente des espaces.
Tropenbos a compris tout cela et a préféré mettre tous les acteurs ensemble pour définir la feuille de route devant servir de boussole dans le cadre de la vente ou d’occupation de terrain.
« En tant que député provincial, nous avons proposé qu’on ait un édit du secteur de la forêt. Celui-ci nous permettra de comprendre les limites et les attributions de tout un chacun dans la prise de décisions », a-t-il ajouté.
L’ONG Tropenbos a organisé deux jours d’atelier la semaine dernière pendant lequel une feuille de route de la gestion des forêts dans cinq territoires était mise en place pour l’année en cours, dans le cadre du projet sécurisation foncière et moyens d’existence des peuples autochtones et communautés locales (SEFOMAPEC).
Cette activité avait réuni plusieurs catégories de participants dont les délégués du secrétariat général de l’environnement, du gouverneur de province, les députés provinciaux, les chefs de groupements et autres. ACP/C.L.